Hannibal rentre dans la catégorie Thriller/ épouvante-horreur. Mais on retrouve un côté "polar" assez agréable. Le jeu malsain entre un docteur affamé et une agent du FBI nous fait passer par plusieurs émotions. Déjà, la curiosité. Le film commence lorsque leur histoire a déjà vu le jour des années auparavant. On se doit donc de faire des liens, de remuer le passer avec eux. À travers des cassettes audio, des lettres.. ils se croisent mais elle ne le voit pas. Elle veut l'attraper et il le sait. Il joue avec le feu, il l'a fait mijoter. On peut à de multiples reprises sourire aux sous-entendus émis par Hannibal. On peut aussi être surpris. Lorsque nous regardons un film, nous avons cette fâcheuse tendance à émettre des suppositions quant au déroulement des événements. J'en ai eu des tonnes durant ce film et aucune ne se révélaient être vraies. Et c'est cette surprise qui m'a fait rester jusqu'à la fin. Je devais m'en douter en mettant ce long métrage qu'il y aurait du sang. Après tout, en 2001 le veganisme n'était pas aussi répandu. Donc il y a eu cette scène, qui m'a fait grincer des dents. Je n'avais pas ressenti ce sentiment de dégoût depuis la scène du repas dans "Indianna Jones et le temple maudit". (On peut retrouver cette scène ici : https://youtu.be/GyIHHN0NtO4 ) Ma comparaison paraîtra sûrement ridicule mais j'étais bien plus jeune et pourtant, en revoyant les images j'en suis toujours perturbée. Dans le film de Ridley Scott, hannibal (interprété par Anthony Hopkins) joue l'homme mystérieux à merveille. Il tue et fait des choses horribles, il mériterait toute la haine du monde ainsi que la mort néanmoins on a envie de l'écouter. Et c'est sûrement la raison pour laquelle l'agent Starling ne l'a toujours pas tué. L'histoire est donc bien ficelée, et ce n'était pas forcément gagné. Car en effet, il y a pas mal d'œuvres cinématographiques qui utilise ce personnage. Et après "Le silence des agneaux" il fallait mettre la barre assez haute.
Pour conclure, je ne trouve pas vraiment de vrai défaut à ce film. Je ne mettrai pas non plus 10/10 car il manque un côté encore plus audacieux et original.

Milenart
8
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le 18 juin 2020

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