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Les V/H/S se suivent et se ressemblent. Cette fois encore, on baille plus ou moins poliment jusqu’à l’arrivée du bon segment. Il y a bien un petit quelque chose avec l’animation des petits soldats...
le 19 oct. 2023
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D’un point de vue technique, Hanamizuki, c’est plutôt réussi. Le parti pris de situer le village natal de Sae et Kouhei, les personnages principaux, à Hokkaido permet de jouer avec les éléments naturels, l’océan de verdure que fend un train de campagne, la mer omniprésente, la neige, la nuit derrière les fenêtres d’une salle de classe... et c’est plutôt bien exploité par Nobuhiro Doi. Cet ancrage permet aussi d’accentuer le contraste avec Tokyo, plus souvent porté à l’écran, et de marquer davantage ce qui va pouvoir influer sur le parcours des personnages, le poids de la tradition, les attentes de la société, le besoin de s’évader de ce qui semble être une prison, pour, au final, une autre...
Ce qui est moins réussi, c’est l’objet même du film, la relation entre Sae et Kouhei, qui s’aiment, se séparent, évoluent chacun d’un côté du globe, et tout, et tout... Beaucoup de pathos, beaucoup de coïncidences, et de coïncidences malheureuses, le tout servi entre un passage gnan-gnan au cours duquel l’un, sur son bateau, et l’autre, sur sa rive, se séparent en hurlant joyeusement des encouragements et des promesses, insupportable musique pop incluse, et un inévitable ralenti où l’un et l’autre se tombent dans les bras sur fond d’envolée orchestrale.
Malgré un début plutôt sympa, le film s’enfonce dans une surenchère artificielle autant sur la forme que sur le fond. Hanamizuki privilégie les codes et les artifices et oublie l’essentiel en chemin : l’émotion. L’amour entre les personnages, finalement, on ne le ressent pas. De fait, Hanamizuki est souvent assez pénible.
Petite gourmandise néanmoins, le casting US (a priori) joue très mal, si bien que les séquences au bureau new-yorkais de Sae ont des airs de mises en situation d’apprentissage des langues étrangères, voire des moments bureau de Birdemic, shock and terror.
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Personnage > Agissement
Conversation à cœur ouvert le regard posé sur l’horizon - S’exclament la même chose et en même temps - Passion | Fait preuve de jalousie ou de rivalité féminine - Passion | Fait preuve de jalousie ou de rivalité masculine
Personnage > Caractéristique
Blues | Est désolé·e d’apprendre un veuvage - Blues | Sa femme, sa fille sa mère ou sa sœur est morte - Super pouvoir | A un œil de lynx
Réalisation
Grammaire | Passage musical - Grammaire | Ralentis injustifiés et insupportables - Habillage | Incrustation de texte sur l’écran : lieu, date, heure, etc. - Média | Point de situation par un reportage télé, radio ou presse écrite - Moment gênant | Le silence se fait dans la salle de resto après que le personnage ait haussé le ton - Ouverture | Définition - Technique | Plan drone moche - Technique | Pluie artificielle artificielle
Réalisation > Audio
Ambiance sonore | Aaaah, ce petit air au piano en arrière-plan sonore des scènes qui se passent au restaurant - Musique | Classique - Musique | Marche nuptiale
Scénario > Contexte spatio-temporel
Cliché touristique
Scénario > Élément
Un·e proche meurt sous ses yeux
Scénario > Ficelle scénaristique
Deus ex-machina - La chatte à Maurice (ou anti-chatte à Mireille) - La chatte à Mireille
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
Harcèlement ou agression sexuelle | Culture du viol - Violence sexuelle | Retient/tire une femme par le bras, contre son gré
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Créée
le 25 avr. 2023
Critique lue 21 fois
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J’étais pas prêt, c’est vrai.Pas prêt à l’avalanche, au déferlement de beaucoup trop de... beaucoup trop de tout dans ce MSG Lion heart 2 : perruques improbables, décors en carton (ce poste frontière...
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