Les aventuriers du RER
Avec un budget équivalent à celui d'un court-métrage, Grand Paris nous encourage à suivre la dérive de deux glandeurs de banlieue, des aventuriers du RER au petit pied dont le film se moque...
le 28 mars 2023
6 j'aime
Bon le film ne passe clairement pas le test de Bechdel mais en voilà un road trip loufoque en transport en commun qui ne viendrait pas donner le syndrome de Paris !
Une fin à la Apichatpong avec la nonchalance d’un Quentin Dupieux.
Un aspect d’insouciance-négligence tenu par une image toute simple et désaxée comme celle d’un téléphone avec en prime un rendu doux-amer flou saturé.
Racisme, dépression, vide existentiel et amour moderne, on y survol des thèmes profonds qui ont bien résonné. Un flirt avec l’absurde qui sait donner de la poésie à l’aberration de nos vies citadines. Condensé de culture pop où le parfois too-much de nos héros rose et bleu m’a éclairé le visage de quelques francs sourires. C’est devenu trop rare dans le cinéma français ! Cela permet de désacraliser la chose. Et puis on a très peu l'habitude aussi de ressentir la détresse d'un jeune noir zonard de banlieue.
Avis final mitigé, peut-être parce que la chose est inhabituelle ou alors je me demande la pertinence qu’elle a d’exister en film de cinéma et pas simplement en vidéo de l’internet mais clairement pas déçu de l’avoir vu.
Créée
le 28 juin 2022
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