Eh beh. C'était mieux mais pas forcément non plus.
Les effets spéciaux sont trop cheaps sans être hilarants, malgré des câbles visibles, un Rodan qui vole une fois sur deux tel un avion de chasse, les combats toujours aussi nazes, Mothra qui passe toujours pour une sorte de deus ex machina chelou alors que c'est une putain de chenille. À noter la passe de rocher entre Godzilla et Rodan cependant.
Ghidorah est pas trop moche, mais que ce soit la version récente comme l'originale, l'absence de pattes avants lui donne vraiment un air de poulet.
Le sound design qu'on lui a foutu est assez ridicule.
Rodan qui se tient debout et marche tel un humain j'avoue que c'est à hurler de rire.
Les jumelles lilliputiennes m'ont une fois cassé les b*rnes, elles ne servent qu'à dire à haute voix ce qu'il se passe à l'écran. Obligé les scénaristes s'en sont servi en se disant "ça permettra aux marmots qui auraient un peu trop abusé sur le lait de mieux comprendre, trop fort".
Leurs chansons m'insupportent toujours autant.
Mothra fait toujours aussi pitié, Godzilla a les yeux d'une peluche, et fait pas mal de la figuration.
Les scènes de destruction sont vraiment en deçà. Je salue la volonté de montrer à quelques reprises les effets provoqués par les battements d'ailes (enfin quand ils pensent à les animer) de Rodan, mais ça ne marche vraiment pas bien.
On perd un peu plus cette volonté d'avoir affaire avec des titans qui nous dépassent dans cet opus.
Ici les humains servent vraiment à rien et courent d'un point à un autre, sans jamais vraiment tenter de comprendre ce qu'il se passe, d'où vient quoi, etc. (malgré ce que le film cherche à nous faire croire), guidés par les deux chipmunks qui fourrent leurs gosiers d'explications scénaristiques.
L'espèce de prophète de Vénus sert à rien, aucun "protagoniste" se détache, je n'ai pas vu une once de critique, aussi absurde serait-elle, la musique est en mode pilote automatique, non... il n'a vraiment pas grand chose qui me plaît, ce film.
Et paradoxalement je l'ai trouvé moins loupé que le précédent. La variété des monstres, la volonté d'étendre le lore, le cheap qui fait parfois son effet il faut bien l'avouer.