Genuine (1920)

A Tale of a Vampire

Il s'agit d'un film fantastique, muet, en noir et blanc. Il est court, ne durant de 3/4 d'heure environ. Le jeu des acteurs est excessivement théâtral. Les décors et les costumes sont nettement d'influence expressionniste mais ils n'égalent pas ceux du célèbre cabinet du docteur Caligari. Le scénario est simple mais la mise en scène ne facilite pas une compréhension intuitive du film. Percy, un peintre, a réalisé une toile représentant Genuine, prêtresse d'une religion aux rites étranges. Alors que Percy dort, Genuine sort du tableau. Lors d'une guerre tribale elle est faite prisonnière est vendue comme esclave. Son maître l'enferme pour qu'elle ne s'échappe pas. Evidemment elle voudrait sortir pour connaitre la liberté et l'amour. Mais lorsqu'elle rencontre des hommes qui tombent immédiatement sous son charme elle leur demande de mourir pour prouver leur amour ... Le film se termine de façon un peu abrupte. Dans le titre le mot Vampire est a comprendre dans le sens qui vampirise, qui domine affectivement. Il n'y a pas de vampires qui sucent le sang dans ce film.
Ce film tout de même intéressant n'est pas le meilleur réalisé par Robert Wiene. Il y a bien sur le chef d'œuvre manifeste de l'expressionnisme : le cabinet du docteur Caligari mais aussi les mains d'Orlac un autre chef d'œuvre très abouti.