À contre-courant
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Pourtant présenté à Toronto et à Venise, et porté par de bonnes critiques, Gaza mon amour m'a déçu.
Le film des frères Nasser (encore une fratrie de cinéastes !) juxtapose deux histoires sans grand rapport : un pêcheur d'un certain âge trouve un bronze antique d'une part, et il cherche à se marier avec une femme de son âge qui travaille dans un magasin de vêtement d'autre part.
Le film, plan-plan, est assez roublard pour passer pour le film "qui montre Gaza sous un autre jour", mais il possède en réalité tous les attributs du film d'auteur pour festival : rythme ralenti, plans savamment composés et allusions politiques. Il ne présente pas d'intérêt spécial d'un point de vue sociologique et ne génère pas d'émotions. Il est par contre plutôt réussi d'un point de vue esthétique, bien qu'un peu poseur.
A vous de juger.
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Créée
le 10 oct. 2021
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