Avec Gauguin - Voyage de Tahiti, le réalisateur Edouard Deluc évite de tomber dans le piège de la représentation carte postale de la Polynésie Française. Filmée avec simplicité et une certaine contemplation tout de même, cette beauté naturelle se suffit à elle-même, permettant au réalisateur de rester focaliser sur son personnage littéralement habité par Vincent Cassel (comme à son habitude) lui donnant à la fois un côté attendrissant mais aussi antipathique. Si la réalisation reste correcte et en soit assez académique, les choix de Deluc peuvent faire débats, comme toute adaptation de biopic, ce dernier se concentrant sur la quête de la perfection artistique et les troubles mentaux que cela impliquera chez l'artiste. Un point de vue, certes intéressant et faisant partie intégrante de l'histoire de Gauguin, mais qui délaisse complètement la technique artistique, ainsi que les problèmes de mœurs auxquels a été confronté le peintre.
Ma critique complète sur mon blog: http://mesmotsen169.blogspot.fr/2017/10/gauguin-voyage-de-tahiti.html