Charlie Grimille.

Film d'horreur en found footage à micro-budget de 100 000 $, traversé de mini effets écrit, produit et réalisé par les novices Travis Cluff et Chris Lofing, Travis Cluff qui joue aussi dans le film le professeur de théâtre. Cette production Blumhouse du nabab Jason Blum (Paranormal Activity, American Nightmare) qui selon sa devise habituelle, petit budget pour un max de pognon au box-office, c'est l'histoire d'une nuit précédant la première d'une pièce tragiquement interrompue vingt ans plus tôt, quatre camarades se retrouvent mystérieusement emprisonnés dans leur école secondaire. Affaibli par des personnages agaçants campés par les acteurs inexpérimentés, Reese Mishler, Pfeifer Brown, Ryan Shoos et Cassidy Gifford.

August ne m'abandonnez pas !

En 1993, un étudiant perd la vie lors d'une représentation de théâtre dans son école. 20 ans plus tard, des élèves décident de rejouer cette pièce de théâtre. C'est une occasion rêvée pour Ryan de tout filmer et de se moquer de son ami Reese qui doit jouer le même rôle que le défunt. Le soir qui précède la première, quelques adolescents s'infiltrent dans l'école pour saboter la pièce. Mal leur en prend. Les portes se barrent mystérieusement, les lumières et les téléphones cessent de fonctionner et c'est sans compter sur cette menace fantomatique qui semble se rapprocher d'eux.

Charlie !

Truffé de raccourcis, de clichés et d'explications qui renforcent les faiblesses narratives du scénario qui ont une fâcheuse tendance à s'accumuler. L'œuvre très prévisible insulte l'intelligence du public comme Devil Inside et Pyramide avant lui, le contrat est réussi pour Blum avec 100 000 $ investi pour 43 millions $ de recette à l'international, cependant on retiendra du film, sa scène d'introduction et les cinq dernières minutes sur la potence et au domicile...

Ne prononcez pas ce prénom.