Ce n'est pas parce que le film est signé par l'un des pionniers de l'expressionisme allemand que c'est forcément génial.
Robert Wiene nous sort une histoire somme toute assez banale d'objet maudit, volé par un aristocrate allemand, qui va sombrer dans la dépression avant de se suicider. Le prêtre, joué par Conrad Veidt, seul vrai intérêt du film, viendra récupérer son dû.
On est loin du cabinet du docteur Caligari ou des mains d'Orlac. La caméra est maniérée, le scénario n'est qu'une suite de scénettes pas très intéressantes, et mal ficelées entre elles. Les dernières minutes du film sont les plus intéressantes, avec le retour annoncé de Veidt, mais il a fallu attendre près d'une heure pour ça.
Sautons trois ans pour nous intéresser plutôt au même duo qui va nous pondre un chef d'oeuvre intemporel avec Caligari ...