Cours Forrest, cours, mais prends-moi en chemin...
Du haut de ma minable culture cinématographique, il y a une chose qui m'apparaît cependant très clair : Forrest Gump est et restera sans aucun doute l'un de mes films préférés.
Je ris aux éclats quand Forrest dit qu'il a envie de pisser au Président des Etats-Unis après avoir bu plein de Dr Pepper, je l'encourage de toutes mes forces quand il court avec ses jambes mal fichues à travers toute l'Amérique, je jubile devant toutes ces références croustillantes comme lorsque Forrest devient la source d'inspiration du jeu de jambes du King, je m'émerveille quand le Lieutenant Dan retrouve la faculté de marcher, je pleure quand Jenny, la douce Jenny meurt, fauchée par le virus du SIDA, laissant le pauvre Forrest esseulée ...
En l'espace de 2 heures et demi, je ressens tout ce qu'il est possible de ressentir, je traverse toutes les émotions, je passe par tous les états. Je voudrais y être. Je voudrais être là, aux côtés de Forrest, à le supporter dans tous les instants. Mais j'peux pas, et ça me fait bien chier d'ailleurs, j'suis au bord des larmes à cause d'un simple fantasme de gamin, je suis un peu pitoyable. Je m'en fous. Je suis le Booba de Forrest, et Forrest est mon meilleur ami, celui que je n'ai jamais eu et que je n'aurai jamais. C'est pas grave. J'ai qu'à remettre le DVD dans le lecteur.
Allez Forrest, t'as pas d'autres histoires à me raconter ?
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