Grosse fiesta la veille, je me vautre sur le canapé avec dans l'idée de mater un truc classique et prévisible...limite soporifique, histoire de zombifier lamentablement. J'ai depuis un moment ce film sur une clef USB, pourquoi pas, ça ne dis rien mais dans l'état ou je suis je ne ferai pas la différence entre Mickey et apocalypse now.
5 minutes à me demander c'est quoi ce truc tout bizarre, 5 autres minutes à être intrigué, les 5 suivantes à progressivement me redresser sur le canapé...et 1h30 plus tard j'ai le cerveau totalement réveillé, en me posant cette question fondamentale pour le cinéma : mais pourquoi mettre des milliards dans des effets spéciaux, des figurants, des explosions, des effets de manches et des décors délirants. Hein ? pourquoi ?
Allez, on jette dans une fosse à purin et on oublie ce qui est sensé faire le cinéma du présent et du futur, et avec juste une poignée d'acteurs, ni musique additionnelle, ni effets spéciaux, caméra à l'épaule, le son en direct (ni ajout ni retouche), Thomas Vinterberg nous pond un truc qui décoiffe, qui scotche, qui subjugue et nous marquera à jamais. Pour moi c'est sans doute un des films qui synthétise le mieux ce que devrait être le cinéma.