Le nom du fils
Evidemment, il y a dans ce Ferrari l'aspect convenu des films de plateformes des grands réalisateurs, l'obligation de gommer un peu les aspérités pour plaire au plus grand nombre. Evidemment, le...
Par
le 27 janv. 2024
41 j'aime
Voir le film
L a critique complète du Huzar sur le toit : https://lehuzarsurletoit.substack.com/p/ferrari-le-destin-dun-divus
Avec ce biopic, Michael Mann file la métaphore divine et transforme Enzo Ferrari en figure digne de la mythologique antique.
(...) Alors que les spectateurs croulent sous un amoncellement de biopics, que peut bien apporter le vétéran Michael Mann ?
D’abord, sa mise en scène qui n’a rien perdu de sa précision. Epaulé par son chef opérateur Erik Messerschmidt, le cinéaste de 81 ans réussit à rendre palpable la vibration sonore et visuelle des courses automobiles. Le film est tourné dans des décors authentiques (la province italienne de Modène) et les scènes intimes sont cadrées comme des toiles du Caravage.
Surtout, en se plongeant avec passion dans ce projet qui mature depuis les années 1990, Mann a su trouver l’angle lui permettant d’élever son film au-dessus de la simple chronique biographique.
(...) Devant la caméra de Michael Mann, Enzo Ferrari acquiert une dimension quasi-mythologique. Comme si sa quête de la vitesse, pour laquelle il estime que ses pilotes doivent être prêts à mourir, l’élevait au-dessus du commun des mortels.
Créée
le 11 mars 2024
Critique lue 3 fois
D'autres avis sur Ferrari
Evidemment, il y a dans ce Ferrari l'aspect convenu des films de plateformes des grands réalisateurs, l'obligation de gommer un peu les aspérités pour plaire au plus grand nombre. Evidemment, le...
Par
le 27 janv. 2024
41 j'aime
Ouais, franchement, ce n'est pas terrible. Dire que le cinéma de Michael Mann n'est plus ce qu'il était touche à l'euphémisme, tellement on est abyssalement loin du niveau des grandes œuvres d'antan...
Par
le 7 févr. 2024
37 j'aime
12
Ok.Bon.Là, je m’apprête à parler d’un film que je n’attendais pas autant que d’autres, mais qui m’a littéralement arraché la gueule, le film qui m’a traumatisé d’une force et d’une façon que je...
Par
le 29 déc. 2023
30 j'aime
4
Du même critique
Par deux séquences, l’une comique (Laurent Laffitte, le visage boursoufflé par des chenilles processionnaires) et l’autre dramatique (un enfant perdu dans la baie d’Arcachon), Canet rappelle qu’il a...
le 3 nov. 2023
1 j'aime
D’une beauté sidérante et d’une puissance incontestable, l’enlèvement revient sur l’une des pages les plus sombres de l’histoire de l’Eglise. (...)Dans la première partie du film, le cinéaste...
le 3 nov. 2023
1 j'aime
Un Huston décevant, malgré la présence de Paul Newman et un récit original. L’ennui domine dans ce faux western peu inspiré.
le 24 sept. 2023
1 j'aime