Critique de Faust aux Enfers par Torrebenn
Un répertoire un peu décousu des techniques de Méliès. Sous une maîtrise technique indéniable l'histoire souffre de cette volonté de montrer
Par
le 21 janv. 2017
Méphisto entraîne Faust aux enfers et nous avec lui. Il n’y a pas vraiment d’histoire. C’est plutôt une visite des fonds infernaux. La teinte rougeoyante donnée à l’ensemble des images fait un bel effet. Dans ce court-métrage, Méliès a de nouveau fait appel à des danseuses professionnelles comme il le fera à plusieurs reprises à partir de cette année 1903.
Ce court-métrage a peu d’intérêt, mais il est l’occasion de remarquer plusieurs dispositifs de machinerie théâtrale installés par Méliès dans son studio pour réaliser ses mises en scène. Ainsi, il avait fait installer plusieurs trappes, permettant aux acteurs de surgir du sol ou de s’enfoncer. Nous voyons une trappe utilisée ici au moment où Méphisto entraîne Faust plus profondément dans les entrailles de l’enfer. Pour simuler la descente dans le gouffre il a utilisé une toile peinte qu’il a déroulée de bas en haut. Le résultat est assez impressionnant.
Faust aux enfers est visible ici : https://www.youtube.com/watch?v=wzgJeU-y5xE
Pour découvrir d'autres films de Georges Méliès, voir ma liste : https://www.senscritique.com/liste/GEORGES_MELIES/3186704
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Créée
le 12 déc. 2021
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