Dennis Law signe un film d'action avec dans le rôle titre le phénomène martial Wu Jing. En parlant de Wu Jing, il y montre un certain potentiel martial qu'on lui connaît depuis ses débuts devant la caméra. Pourtant il n'est pas assez mis en valeur et ça, ça cloche. On regrette des scènes de combat trop courtes, trop vite expédiées, mises de côté pour nous offrir des scènes aux consonances dramatiques avec des acteurs et actrices... Une seconde, je me reprends : avec des pseudo-acteurs et pseudo-actrices au jeu catastrophique. On crie au secours, pitoyables, pathétiques, rien n'est assez fort pour condamner cette façon de jouer. On connaît le peu de professionnalisme de la jeune génération d'acteur à HK mais là, on croirait qu'ils le font exprès. En gros, ce serait le concours du plus « mauvais ». Sincèrement le seul qui puisse tirer son épingle du jeu (et encore !) c'est Ronald Cheng avec son personnage de « Capitaine », stéréotypé certes mais qui fait sourire et ça, ce n'est pas rien vu le contexte.
Fatal Contact est un film lourdaud, trop vaporeux pour devenir un film de référence dans le genre. Pourtant il y avait du potentiel bien évidemment je parle ici du côté wushu. L'histoire de combat et de paris clandestins pouvait mieux être exploité. D'une certaine façon, elle en va de même entre Wu Jing et sa bien aimée à la philosophie bizarre par moment. Apparemment, Denis Law voyait les choses différemment. Il s'assure le minimum syndical derrière la caméra, au même niveau que ses acteurs ? No comment. La fin sauve les meubles et encore, on se rassure en se disant qu'il serait difficile de voir un opus 2 et c'est tant mieux. Oublions le vite.
Les invendus de Made in Asie #100