Ce Furious 6 marque un tournant dans la franchise.
Il entre avec celui-ci dans la cour des grands.
Grands moyens, grandes scènes d'action, grandes bagarres, grandes poursuites (avec un tank ou un Antonov AN-124, deuxième avion le plus gros du monde), et grands méchants.
Comme dit Roman, l'équipe de Dom va affronter son double maléfique, une équipe de criminels internationaux.
Donc, tout y est plus grand, plus gros, plus invraisemblable.
C'est à partir de cet épisode que Fast and furious adopte plus des airs de James Bond, mais surtout de Mission : Impossible.
Moins de tuning pour plus d'action: moi j'adhère complètement.
Luke Evans est excellent, on retrouve Michelle Rodriguez (bonne nouvelle), et Dwayne "The Rock" Johnson continue de se faire un nom dans le cinéma d'action (quel charisme, c'est vraiment le Monsieur Muscle des années 2010). Il y a même en guest star Joe Taslim.
C'est délirant, efficace, impressionnant, et j'aime beaucoup les personnages.
On ne s'ennuie pas, on s'amuse comme des gamins et la fin donnait vraiment envie de voir la suite avec l'entrée en scène de Statham (car évidemment, à l'époque, on ne s'y attendait pas).
Le 5 amorçait déjà avec brio une transition. Le 6 confirme les ambitions.
L'action tonitruante et le plaisir procuré fait passer la pilule du discours dégoulinant sur la famille.
Les ennemis deviennent plus redoutables (comme ils le disent: "ce ne sont pas de simples trafiquants de drogue" ou "on n'est pas à Rio"). On nous passe un message.
Les enjeux deviennent plus importants, même planétaires.
Je préfère largement ce renouveau dans la franchise aux The 2 Fast and The 2 Furious des premières heures.