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Plaies intérieures
Après Cecil B. DeMille, c'est au tour de Ridley Scott de s'attaquer à la vie de Moïse et notamment la façon dont il a conduit les hébreux hors d'Égypte et, de sa jeunesse comme prince jusqu'à...
le 26 déc. 2014
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Ma foi, quelle plaie !
Bon alors autant être direct, si vous avez du temps libre (re)voyez "Les 10 Commandements" de Cecil B. DeMille plutôt que celui là.
Affligeant en tout point.
Ce film de Ridley Scott n'est bon ni en tant que spectacle, ni en tant que divertissement, et encore moins en tant que mythe religieux.
Le fond est digne d'une plaie d'Egypte, la forme -qui souvent aide les blockbuster sans fond à remplir le quota "bon moment passé"- ne permet même pas d'en avoir plein les yeux à défaut d'en avoir plein la tête.
La temporalité, il faut tout juste oublier. On ne sait pas si 1 heure est passée entre deux plans successifs, ou 1 jour, ou 1 mois. Les passages marquants de ce récit (et pouvant permettre un "grand spectacle" type blockbuster), que ce soit le buisson ardent, les plaies, l'ouverture de la mer rouge ou les 10 commandements sont devenus d'insignifiants (dans le meilleur des cas) ou d'incompréhensibles (dans le pire) passages. Ramses est aussi crédible qu'un mouton sans laine, Moïse a plus l'air d'un halluciné qu'un homme habité par la foi, et le Dieu présenté par un gamin capricieux ne relève pas le niveau. Autant pour l'immersion...
Je reste sans mot devant cette déception... c'est à se demander s'il s'agit de la même personne responsable de Gladiator. Aucune grandeur dans Exodus, aucun souffle épique, aucun charisme, aucune recherche esthétique (les fausses nuits sont à vomir).
Je n'ai pas (trop) l'habitude d'être intolérant, il en faut pour tous les goûts, mais dans ce cas ci je ne comprends pas comment on peut avoir véritablement aimé ce film. C'est mauvais, même pas digne de Michael Bay.
Pour vous en assurer, voyez "Les 10 Commandements" pour la première fois.
Affligeant en tout point.
Ce film de Ridley Scott n'est bon ni en tant que spectacle, ni en tant que divertissement, et encore moins en tant que mythe religieux.
Le fond est digne d'une plaie d'Egypte, la forme -qui souvent aide les blockbuster sans fond à remplir le quota "bon moment passé"- ne permet même pas d'en avoir plein les yeux à défaut d'en avoir plein la tête.
La temporalité, il faut tout juste oublier. On ne sait pas si 1 heure est passée entre deux plans successifs, ou 1 jour, ou 1 mois. Les passages marquants de ce récit (et pouvant permettre un "grand spectacle" type blockbuster), que ce soit le buisson ardent, les plaies, l'ouverture de la mer rouge ou les 10 commandements sont devenus d'insignifiants (dans le meilleur des cas) ou d'incompréhensibles (dans le pire) passages. Ramses est aussi crédible qu'un mouton sans laine, Moïse a plus l'air d'un halluciné qu'un homme habité par la foi, et le Dieu présenté par un gamin capricieux ne relève pas le niveau. Autant pour l'immersion...
Je reste sans mot devant cette déception... c'est à se demander s'il s'agit de la même personne responsable de Gladiator. Aucune grandeur dans Exodus, aucun souffle épique, aucun charisme, aucune recherche esthétique (les fausses nuits sont à vomir).
Je n'ai pas (trop) l'habitude d'être intolérant, il en faut pour tous les goûts, mais dans ce cas ci je ne comprends pas comment on peut avoir véritablement aimé ce film. C'est mauvais, même pas digne de Michael Bay.
Pour vous en assurer, voyez "Les 10 Commandements" pour la première fois.
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le 5 mars 2015
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