Huit clos sympathique très théâtrale dans la forme, je note cependant quelques faiblesse d'écriture dans le premier quart d'heure, l'exposition était laborieuse.
Pour ce qui est des idées de mise en scène,
on peut retenir la métaphore du piano qui est une représentations des relations sexuelles dans le sens où c'est une pratique bruyante qui peut déranger les voisins. Le personnage de Bernard Campan a une relation distante envers la musique, il ne fait plus que l'enseigner alors qu'il la pratiquait il y a longtemps avec sa femme à une époque où il a eu son quart d'heure de gloire. Son rival a quant à lui un rapport bien plus intuitif envers l'instrument, étant capable d'improviser une musique. Le vieux couple scelle ses retrouvailles à la fin du film autour du piano
pour partager "La chanson des vieux amants" de Jacques Brel