Pour les adeptes de justicier au grand cœur, discret et efficace...

Equalizer est une saga que j’ai découverte comme beaucoup de personnes en allant voir le premier opus au cinéma. J’étais tombé sous le charme de ce film d’action rythmé sublimé par le charisme de Denzel Washington. Il y incarnait un héros de l’ombre aux talents multiples et aux valeurs humaines certaines. Les scènes de combat étaient d’une belle efficacité. Mon plaisir avait été identique en découvrant le deuxième opus. Quelle agréable surprise se fut donc d’apprendre que Robert McCall allait connaitre une nouvelle aventure sur grand écran…

Le film se déroule en Italie. Suite à une « intervention » musclée, Robert McCall est sévèrement blessé. Il est soigné par un médecin de village qui l’accueille et le loge pour mener à bien sa convalescence. Petit à petit, le héros découvre la chaleureuse communauté abritée dans cette petite ville pleine de charme. Cette immersion dans ce quotidien italien est une des jolies réussites de l’histoire. Les protagonistes, les lieux, les scènes du quotidien… Tous ces ingrédients sont assemblés de manière efficace pour générer une belle atmosphère dans laquelle j’ai pris beaucoup de plaisir à me plonger. Le scénario prend le temps de nous présenter une jolie galerie d’autochtones attachants. Une belle réussite…

Néanmoins Equalizer n’est pas voué à être un guide touristique d’une Italie pittoresque. En effet, l’action reste au centre de l’histoire. Robert est un héros justicier qui a pris pour habitude depuis sa retraite de défendre les plus faibles contre des structures mafieuses. Ce troisième opus utilise la même recette. Le personnage est toujours aussi remarquable. L’empathie à l’égard des victimes est forte et immédiate. Les méchants sont toujours très nombreux et très méchants. Bref, l’ensemble est classique mais reste efficace.

Les scènes d’action qui sont l’ADN de la saga sont moins nombreuses, il me semble, que dans les épisodes précédents. Par contre, la qualité n’est pas en baisse, loin s’en faut ! Les combats sont toujours aussi spectaculaires. L’originalité est toujours de sortie pour permettre à un homme de se débarrasser de dizaines d’hommes de main armés ! Évidemment, l’issue de chaque affrontement est prévisible mais cela reste un plaisir coupable et jouissif dont je ne me lasse pas !

Le village qui accueille Robert propose une jolie galerie d’habitants. Il y a évidemment ce médecin aux valeurs humanistes qui l’accueille. Il y a également la jeune femme à la personnalité solaire qui le sert au café. Mais aussi le policier, le poissonnier… Toute ce petit monde constitue une communauté dans laquelle j’ai pris plaisir à vagabonder. À l’inverse, les méchants sont caricaturaux et davantage en retrait. Qu’il s’agisse du sommet de la pyramide ou des petites frappes de la pègre, tous sont écrits en suivant les codes les plus classiques et simples du genre…

Pour conclure, j’ai pris du plaisir à retrouver le personnage de Robert et tout son univers. Le film respecte le cahier des charges. Le rythme de narration est agréable. Les personnages secondaires sont attachants, le héros est au top et les scènes de combat sont efficaces. Bref, cet opus répond aux attentes. Pouvais-je en attendre davantage ?