Gâchis !

Le concept de la téléréalité qui doit prouver que la science domine sur le surnaturel, et qu'il y a toujours une explication rationnelle à toute chose, reste intéressant...

Dans cet épisode 50, l'équipe est envoyée dans l'asile d'aliénés de West Virginia qui a fermé ses portes, mais qui reste célèbre par la réputation d'être hanté .

L'équipe du tournage "scientifique" doit faire face avec la rivalité d'une autre équipe de tournage portée sur la " croyance " de la foi, le surnaturel et les esprits démoniaques...

L'angoisse monte peu à peu en intensité, mais qu'on ne peut le ressentir concrètement par toutes les successions des confessions des uns et des autres au journaliste, kieron ...

Surtout que l'angoisse devient réelle dans une chambre avec Andi qui doit captiver les signes et communiquer avec l'esprit d'une infirmière... elle se fait kidnapper par la morte ! Tout porte à croire qu'on lui fait du mal à l'image, allongée sur une table d'autopsie avec les électrochocs aux tempes.

Avant qu'un membre de l'équipe la retrouve assise dans un fauteuil roulant, recroquevillée sur elle-même... Puis hurler comme torturée. À ce moment-là, c'est très bien ! Une première partie prometteuse et appréciable. Tout se termine là, avec cette frayeur extrême d'Andi et qu'ensuite, c'est la cata !

Le fantôme voulait juste montrer à Andi ce qu'il a subi dans cet asile. Andi va très bien en fin de compte !

Comment une personne peut être aussi terrorisée pour ensuite être aussi lucide et non perturbée.

Comment un fantôme peut-être aussi nul.

La seule chose encore potable reste le sort de Lysette qui pouvait ressentir la souffrance des morts dans l'équipe de la foi.

Pour le reste, l'histoire se dégrade à en devenir du grand n'importe quoi, avec l'angoisse qui laisse place à courir dans le vide, s'engueuler d'une évidence avérée, que certains continuaient à nier.

À un certain moment, ça ne tient plus debout.

C'est jusqu'à aller à un pénitencier extérieur à l'asile pour découvrir la clé de l'histoire, alors que l'asile pouvait faire une fin respectable avec tous ces fantômes qui hantent le lieu et ces douze bâtiments à explorer...

Cette rupture avec le lieu de l'asile est de prendre les voitures signe l'échec du film...

Ça va jusqu'à l'absurdité de voir des plans panoramiques de plusieurs secondes filmant la route avec les voitures qui passent quand ils veulent rejoindre le pénitencier... mais aussi à une étendue d'arbres complètement hors contexte.

Incroyable !

Les acteurs ne sont pas mauvais. Certains peuvent toutefois être lassant en seconde partie de film.

J'ai trouvé Natalie Wetta en Andi intéressante. Surtout jusqu'à la frayeur du fantôme. Ensuite, c'est le scénario qui fait perdre de la crédibilité à son personnage.

C'est vraiment décevant, bâclé, à ne plus donner une ligne respectable et crédible pour boucler le film correctement.

1 340 000 $ pour 1h18 avec un tel ratage...

Quel gâchis !