Au nord, en République Populaire de Corée, la lignée du mont Paeku assoit durablement son autorité, la doctrine du Juche(₁) et la politique de Songun(₂).


Au sud, en République de Corée, la démocratie a progressivement pris le pas depuis 1979(₃) et une économie de marché assumée a fait du pays l'un des quatre dragons asiatiques(₄).


Entre les deux, le 38ème parallèle nord scinde la péninsule de Corée tel l'éternel souvenir d'un conflit n'ayant jamais trouvé de conclusion(₅).




Dessinée lors des accords de Yalta et réinstaurée en 1953 à l'issue de la Guerre de Corée, l'absurde frontière du 38ème parallèle nord prend la forme d'une zone tampon sur-militarisée, ironiquement nommée « zone démilitarisée ». Celle-ci dresse une démarcation claire entre ces deux pays fondamentalement opposés. Pour autant, bien qu'elle soit depuis plusieurs siècles le théâtre de conflits d'intérêt géographiques, économiques et politiques de puissances extérieures, la péninsule de Corée ne devrait pas être déchirée de la sorte. Conséquence symptomatique de la Guerre Froide, cette scission vient avant toutes choses diviser un peuple coréen aspirant à la réunification pour qui « la Corée est une. Par sa géographie, son peuple, sa langue et sa culture.»(₆)


Mais cette réunification arbore aujourd'hui des traits d'utopie. Il semble en effet compliqué de ramener l'unicité à cette péninsule où, depuis soixante-dix ans, les communications entre nord et sud coréens sont fortement prohibées. Au fil des décennies, des premières marques de différenciations sont progressivement apparues et ont rendu quasiment abscons les termes « Corée » et « coréens » tant il devient compliqué aujourd'hui de parler de la péninsule ou du peuple dans leur entièreté. Un « autre-coréen » semble alors avoir fait son apparition.



« Le drame de la situation coréenne repose pour beaucoup sur l'incompréhension mutuelle entre les deux pays. » - KIM Ki-Duk(₇)



Selon le point de vue, qu'il soit du nord ou du sud, cet « autre-coréen » se situe pour chacun, de l'autre côté du 38ème parallèle. Dans cette lutte idéologique que chacun veut impérativement remporter, les gouvernements de chaque Corée apprennent à leur population respective à haïr sans faille cet autre-coréen à coup de propagande religieusement prêchée en le rendant responsable de tous les affres qui accablent la péninsule. C'est d'ailleurs par la propagande sud-coréenne que YUN Jero présentait la Corée du Sud dans Madame B., Histoire d'une Nord-Coréenne. Lors d'un plan aérien de Séoul, le jeune réalisateur laissait entendre en extradiégétique le discours anti-Corée du Nord qu'un enfant avait prononcé lors d'un concours oratoire que le gouvernement sud-coréen avait organisé autour du thème « aimer la Nation ». De ces soixante-dix années de séparation rythmées par un prosélytisme assumé visant à diaboliser cet « autre-coréen » résulte inexorablement un racisme aveugle pour l'inconnu venu de par delà le 38ème parallèle.


Si au cinéma ce racisme a pu mener à des situations comiques comme le quiproquo alcoolisé de Night and Day de HONG Sang-Soo, il est aussi à l'origine de séquences âpres pour le spectateur. C'est le cas dans Futureless Things de KIM Kyung-Mook lorsqu'une caissière de commerce de proximité se fait ouvertement humilier en place publique lorsque son accent dévoile ses origines nord-coréennes. De même, aux vues de l'accueil que les sud-coréens – notamment les services de renseignement - réservent à Madame B., protagoniste principale du documentaire éponyme de YUN Jero susmentionné, on en vient rapidement à se demander si celle-ci a trouvé l’eldorado tant espéré qu'elle était venue chercher de l'autre côté de la frontière.


De la confrontation avec cet « autre-coréen » résulte aussi une forme d'effet miroir permettant de faire ressortir les défauts de chacune des deux sociétés coréennes. Dès lors, le cinéma sud-coréen peut avoir recours à cet inconnu venu du nord pour ébranler le manichéisme surréel mis en place par les États-Unis et le monde occidental autour du conflit inter-Corées. De plus, la Corée du Nord brillant d'elle-même internationalement au travers de ses nombreuses exactions et de ses pieds-de-nez aux Droits de l'Homme, aux Conventions de Genève et aux diverses directives de l'ONU, il semble bien vain aujourd'hui de continuer d'avoir recours au cinéma pour l'affubler de ses nombreux torts. À l'inverse d’Evan GOLDBERG et de Seth ROGEN qui pensaient trouver une certaine originalité avec une vision grotesque et simplifiée du conflit inter-Corées dans L'Interview qui tue !, certains réalisateurs voient dans cet « autre-coréen » l'occasion de se livrer à une forme d'auto-critique.


Dans Entre deux rives, KIM Ki-Duk suit le parcours de Nam Chul-Woo, un pécheur nord-coréen ayant dérivé jusqu'en Corée du Sud après s'être retrouvé coincé dans un filet de pêche. Bien que le projet ait été initié suite à un désir de mettre en scène des événements datant des années 1970, le réalisateur sud-coréen s'avère parfaitement conscient que le regard que porte son personnage nord-coréen sur la Corée du Sud peut s'avérer lourd de sens. Dès les premières minutes du long métrage, c'est de manière assez évidente que les futures tribulations du pécheur sont annoncées. Un garde frontière nord-coréen l'informe que le courant pousse vers le Sud et lui demande s'il serait prêt à abandonner sa barque si elle venait à tomber en panne. Le spectateur prend alors rapidement conscience que les diverses péripéties intéressent bien moins KIM Ki-Duk que l'attitude que vont adopter les sud-coréens face à ce nouveau venu et le regard que celui-ci va porter sur ce pays qu'il ne connaît qu'à travers l'amer regard de son gouvernement .


Si le fait d'ouvrir le film sur un panorama du lac servant de frontière entre les deux pays depuis la rive sud-coréenne semble parfaitement anodin lors d'un premier visionnage, il s'avère que ce plan présente dès les premières instances le point de vue de KIM Ki-Duk. Le réalisateur rappelle de la sorte qu'il vient de Corée du Sud et que son regard est irrémédiablement influencé, comme en témoigne l'une des piques lancées aux dirigeants nord-coréens lorsque le protagoniste principal et sa femme s'adonnent aux plaisirs de la chair sous les regards bienveillants de KIM Il-Sung et KIM Jong-Il.


Rapidement le long métrage cesse toutes formes d'évidence téléphonée pour suivre les nombreux jours d'interrogatoire que subit le pécheur durant lesquels les privations de sommeil et autres tortures morales sont légions. Lorsqu'il a pour la première fois l'occasion de découvrir la Corée du Sud, Nam Chul-Woo tente de rester fidèle à son motto en fermant les yeux pour ne rien voir de ce pays, par peur d'avoir quelque chose à raconter et regretter lors de son retour au Nord. Dès lors que le nord-coréen se retrouve obligé de poser son regard sur le pays du matin calme, Entre deux rives présente un sombre portrait d’un pays où le capitalisme est censé avoir apporté prospérité, bonheur et liberté.



« Plus grande est la lumière, plus grandes sont les ombres. » - Oh Jin-Woo, le garde chargé à la fois de la sécurité et de la surveillance de Chul-Woo à propos de Séoul dans Entre deux rives de KIM Ki-Duk.



Si Chul-Woo est d'abord ébaubi par ce pays de commerce aux grands magasins qu'il découvre au travers de Myeong-dong, un quartier de Séoul principalement touristique et commercial. C'est au fil de ses pérégrinations que l'envers du décors se dévoile à lui. Venant d'un pays technologiquement moins avancé et en proie régulièrement à la famine, c'est avec une certaine consternation que le Nord-Coréen découvre des rues où nourriture, ordinateurs portables et autres déchets jonchent le sol. Son épopée sud-coréenne prend définitivement une autre tournure lorsqu'il expérimente la capitale de nuit et vient prêter main-forte à une prostituée rouée de coups par des hommes passablement ivres. Faisant preuve d'un étonnement certain, Chul-Woo interroge à plusieurs reprises ses interlocuteurs sur la difficulté de la vie en Corée du Sud au travers de phrases témoignant d'une certaine candeur, telle que « Dans un pays aussi libre que le vôtre, qu'est-ce qui est si dur ? » ou « Pourquoi doit-elle vendre son corps dans un pays aussi riche ? ». C'est d'ailleurs avec la même candeur que Oh Jin-Woo répond au pécheur nord-coréen en lui rappelant que « la liberté ne garantie pas le bonheur ». Si les plus circonspects accuseront KIM Ki-Duk de faire preuve d'un certain manque de finesse, ces différents propos s'avèrent néanmoins intéressants lorsque l'on les imagine destinées à un gouvernement sud-coréen se cachant volontiers derrière cette chimère qu'est le terme « pays développé ».


Si les errances séoulites de son personnage principal constituent le climax de Entre deux rives, elles ne s'avèrent pas être les seules critiques que KIM Ki-Duk fait de son pays. Bien que cela ne soit probablement pas dû à l'intention du réalisateur, le fait de croiser le chemin de JEONG Ha-Dam dans le rôle d'Azalé, une jeune fille emplie de mystère rappelant celle qu'elle interprétait à la perfection dans Steel Flower de PARK Suk-Young, vient fortement rappeler que la Corée du Sud est un pays où nombreux sont les laissés-pour-compte.


C'est aussi les différentes attitudes des Sud-Coréens qui intéressent KIM Ki-Duk. Si le jeune Oh Jin-Woo est à l'écoute de l'histoire de Chul-Woo et souhaite, en accord avec la volonté de celui-ci, l'aider à retrouver sa famille, il fait bel et bien figure d'exception. En croisant le chemin de trois autres agents des services secrets sud-coréens, le Nord-Coréen se confronte à trois types de comportements différents. Alors que l'un souhaite simplement renvoyer Chul-Woo au Nord après avoir établi qu'il n'est pas un espion, les deux autres font preuve de moins de modération. Persuadé qu'un Nord-Coréen est dénué de quelconque discernement, le chef des services secrets s'offre la sainte mission de « sauver » chaque personne venue du Nord. Lors d'une discussion pour inciter Chul-Woo a faire défection, il ira jusqu'à l'accuser de ne rien savoir de la liberté à cause du lavage de cerveaux et ne cherchera aucunement à respecter la volonté de celui-ci en refusant catégoriquement d'organiser son retour en Corée du Nord.


Cependant, c'est en réalité le dernier inspecteur qui viendra estomaquer les spectateurs et l'intégralité des autres personnages. Allant jusqu'à choquer son chef, il recevra l'ordre d'avoir un esprit patriotique en arrêtant de se défouler tel un chien enragé. De ses premiers mots à l'écran - « C'est lui ? Il a bien la tête d'un espion » - à son ultime apparition chantant avec une émotion certaine l'hymne sud-coréen, cet inspecteur témoignera sans faille de sa haine aveugle pour tout ce qui vient du Nord. C'est par ailleurs à partir de ce personnage que KIM Ki-Duk construit son propos lorsque plus tard dans le film, un inspecteur nord-coréen a recours aux mêmes pratiques que son homologue sud-coréen en cherchant à intimider Chul-Woo et en l'obligeant à retranscrire à la main de multiples fois une même histoire.


D'un côté comme de l'autre, on reproche au pécheur nord-coréen de ne pas avoir abandonné sa barque. En usant d'un tel parallèle dans sa mise en scène, le réalisateur vient critiquer de manière plus virulente la Corée du Sud. Sans pour autant aller jusqu'à comparer les agissements de son pays aux crimes perpétrés par le Nord, KIM Ki-Duk dévoile un 38ème parallèle ayant un effet miroir où les deux parties de la péninsule partagent de multiples points communs. Ce miroir se met en place dès que Chul-Woo est autorisé à rentrer en Corée du Nord. Après avoir retiré l'intégralité de ses vêtements – qui lui avaient été donnés par les services secrets sud-coréens – le pécheur agit de la même manière de chaque côté de la frontière en hurlant « Vive la République Populaire de Corée ! BANZAI ! BANZAI BANZAI ! » sans que l'histoire ne nous dise s'il agit par conviction ou par volonté de simplement se protéger. Témoignant ainsi de l'étau que cette guerre idéologique met en place, Chul-Woo est pris au piège au centre d'un cauchemar kafkaïen dans lequel les gouvernements respectifs cherchent à nourrir leur propagande en trouvant d'un côté de la frontière un espion et de l'autre une erreur de la Corée du Sud.


Ce miroir met alors en avant l'absurdité de cette situation inter-Corées où un peuple moins impliqué qu'il n'y paraît s'avère pris en otage. À l'issu de ses deux interrogatoires, les inspecteurs sud et nord-coréens arrivent à la conclusion similaire que Chul-Woo ne possède aucune valeur idéologique. De la même manière que Madame B. qui agissait uniquement dans le but d'apporter le bonheur à sa famille, Chul-Woo avait rapidement annoncé que « (sa) famille (l)‘importe plus qu'une idéologie ». Mais KIM Ki-Duk semble vouloir dire qu'il est quasiment impossible de survivre dans cette péninsule de Corée lorsque l'on ne fait pas un choix entre l'une des deux doctrines prêchées. Le titre original et le titre international de Entre deux rives – « Geumul » et « The Net »(₈) - s'avèrent alors parfaitement en lien avec le film tant Chul-Woo et le peuple coréen sont pris au piège dans ce conflit.


Le titre français du film fait lui aussi étonnement sens. C'est lors d'un final chargé de sens qu'un Chul-Woo détruit par une guerre idéologique embarque sur son canot malgré l'interdiction que lui impose le régime communiste nord-coréen. Après s'être tourné vers chacune des rives en hurlant « Arrêtez de jouer avec ma vie », nul ne sait si le pécheur va simplement poser ses filets comme il l'affirme ou s'il effectue une fuite, cette fois-ci planifiée, vers le Sud. Le périple de Chul-Woo s'achève alors entre les deux rives du lac, là où les eaux de la zone démilitarisée symbolise d'une certaine manière une péninsule réunifiée où ne pas prendre partie dans cette guerre idéologique est possible.


En supprimant le manichéisme du conflit inter-Corées, KIM Ki-Duk en amène un bien plus justifié. D'un côté ceux cherchant à simplement vivre et espérant la réunification et de l'autre ceux menant une guerre sans réel sens enlisant la situation. Naturellement, c'est dans le premier groupe qu'on retrouve un Chul-Woo qui au cours de son expérience en Corée du Sud a préféré agir humainement avant d'agir idéologiquement. Avant de choisir d'observer les choses de manière binaire à s'interroger si les individus sont du nord ou du sud, si les divers objets symbolisent le communisme ou le capitalisme, le pécheur nord-coréen a simplement préféré offrir innocemment son manteau à la prostituée sud-coréenne destinée à déambuler en sous-vêtement dans les rues de Séoul ou de braver l'interdit pour simplement offrir une peluche de Corée du Sud à sa jeune fille.


Résonnant avec l'excès de candeur où Oh Jin-Woo et Nam Chul-Woo s'étaient surpris à espérer des retrouvailles dans une péninsule réunifiée, KIM Ki-Duk montre avec son Entre deux rives – et l’entièreté de son long métrage – que ce conflit, tout aussi complexe soit-il, semble avoir perdu son objectif final de Corée unie et en paix. Pour ce faire, le réalisateur fait appel à la candeur et l'optimiste de trois de ses personnages, Nam Chul-Woo, sa fille et Oh Jin-Woo. Outre le pécheur coréen qui a un traitement différent en raison de son statut de protagoniste principal, ces personnages s'avèrent aussi être ceux qui représentent la jeunesse des deux pays. Comme le mentionnait LEE Hee-Ho(₉) dans Corée, l'impossible réunification « Je suis sur qu’on parviendra un jour à l’unification. Le changement dépend de la volonté de ceux qui ont le pouvoir. Je pense que mes petits-enfants, enfin mes arrières-petits-enfants vivront dans une Corée réunifiée. », la réunification concerne bien plus les jeunes générations ayant de nombreuses années en Corée à vivre que celles des actuels dirigeants et acteurs actifs de ce conflit idéologique. Avec son dernier plan – sans doute l'un des plus puissants du film -, KIM Ki-Duk fait appel au Jeong lorsque la jeune fille du pêcheur relève son regard vers la caméra et place son espoir dans cette nouvelle génération qui pourra être à même d'amener la réunification.


Critique écrite dans le cadre du MagGuffin n°19




(₁) Idéologie autocratique théorisée en majeure partie par HWANG Jang-Yop et mise en place en Corée du Nord par KIM Il-Sung. De base communiste, elle prend théoriquement la forme d'une société autonome politiquement, économiquement et militairement.
(₂) Politique dans le prolongement de la doctrine du Juche offrant une place prioritaire à l'armée au point de l'inclure dans certaines prises de décision sociales et économiques.


(₃) Année de l'assassinat par la police secrète sud-coréenne, la KCIA, de PARK Chung-Hee, ancien président à vie de Corée du Sud.


(₄) L'expression « quatre dragons asiatiques » désigne la Corée du Sud, Taïwan, Hong Kong et Singapour en raison de leur croissance industrielle exceptionnelle lors de la seconde moitié du XXème siècle.


(₅) En l'absence de ratification d'un traité de paix à l'issu de la Guerre de Corée, les deux pays belligérants principaux sont encore officiellement en guerre, bien qu'un pacte de non-agression ait été signé le 27 juillet 1953.


(₆) Pierre Olivier François, Corée, l’impossible réunification, 2013.


(₇) Interview de KIM Ki-Duk pour le webzine East Asia lors de la promotion de son film Entre Deux Rives, 2016.


(₈) Une fois traduit en français, les deux titres signifient « le filet » / « la nasse ».


(₉) Veuve de l’ancien président sud-coréen KIM Dae-Jung.

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le 7 déc. 2019

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Yerp Ono

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