Au nom du père
À nouvelle décennie, nouvelle ère et nouveau départ pour Pixar Animation Studios. Désormais séparés de leur père fondateur, les magiciens de la 3D voguent vers des horizons inconnus avec un tout...
Par
le 7 mars 2020
60 j'aime
7
J’ai (légèrement) abandonné mon défi d’écrire une critique par jour, depuis que je participe à un autre défi ciné sur facebook. Toutefois, je vois autant de films, et je ne pouvais pas manquer d’écrire quelques mots sur le dernier film de Disney/Pixar.
« En avant », c’est l’histoire de deux frères qui grandissent dans un monde magique mais dans lequel plus personne n’utilise la magie à cause des avancées technologiques. S’en vient une longue quête pour faire revire leur père pendant 24 heures…
J’ai commencé « En avant » sans trop d’attentes, et en vrai je ne l’aurais probablement pas vu avant quelques mois si je n’avais pas accès à la plateforme de Disney Plus grâce à mon amie qui m’a ajoutée à son compte. J’avais vu le trailer 4 fois au cinéma, donc je connaissais par cœur l’intrigue du film et, bien que j’aie été séduite par l’idée d’avoir un film d’animation dans l’univers héroic fantasy, je n’étais pas super enthousiaste à la sortie du film.
Finalement, je l’ai vu, et c’est certain que je ne le reverrai pas avant quelques années, voire jamais, mais j’ai passé un agréable moment, malgré les longueurs du film.
J’ai l’impression d’être passée à côté de beaucoup de références, et je suis presque convaincue que ce film s’adresse à des geeks, ou à des mordu.es de littérature fantasy. Et je ne peux pas dire si le film est vide, ou si ce sont mes connaissances de cet univers qui le sont et qui donc m’ont empêché de comprendre les subtilités de l’histoire.
Dans tous les cas, je n’ai pas vraiment été emportée par le scénario, je me suis même ennuyée par moments, malgré les quelques fous rires à voir les jambes du père se promener toutes seules. Mais surtout, j’ai été profondément déçue par la fin, que je ne spoilerai pas, mais qui m’a clairement laissée sur ma faim et qui n’a pour moi aucun intérêt.
J’ai l’impression que Disney et Pixar poursuivent leur lancée de proposer des fins originales, qui déconstruisent les classiques et les morales à la noix, souvent sexistes BTW, cependant je dirais que la fin de « en avant » est un vrai raté car elle ne déconstruit rien, si ce n’est les maigres attentes qu’on développe en visionnant le film.
Créée
le 14 mai 2020
Critique lue 154 fois
3 j'aime
D'autres avis sur En avant
À nouvelle décennie, nouvelle ère et nouveau départ pour Pixar Animation Studios. Désormais séparés de leur père fondateur, les magiciens de la 3D voguent vers des horizons inconnus avec un tout...
Par
le 7 mars 2020
60 j'aime
7
Grand martyre de ce début de printemps, le nouveau Pixar s'est vu lâcher en rase campagne comme un pet dans un pantalon en velours côtelé. Entendons par-là une communication un poil frigide...
le 21 mars 2020
37 j'aime
18
Pixar semblait encore une fois tenir un sujet en or, sortant des sentiers battus, irrigué de toute l'émotion dont le studio est capable. Et puis, cela semblait parler de magie. Cela semblait mettre...
le 7 mars 2020
33 j'aime
5
Du même critique
Le mouvement sufragette, connu dans le féminisme pour avoir démontré que la violence était nécessaire et que la non-violence n'est autre qu'une invention patriarcale dans les luttes...
Par
le 5 déc. 2015
20 j'aime
4
Comment traiter intelligemment l'invisibilisation des Lesbiennes Noires, dans un chef d'oeuvre entre la fiction et le documentaire, ou comment (enfin) nous représenter dignement, réalistement et en...
Par
le 1 juin 2018
10 j'aime
Aujourd’hui est une belle journée, il fait beau et je suis sortir prendre une longue marche dans mon quartier. J’avais peur en me levant ce matin de me sentir frustrée à l’idée de ne rien faire un 21...
Par
le 21 mars 2020
9 j'aime