partouze cérébrale

Alors c'est l'histoire d'un gros casting français qui se plonge dans un film creux, abscons, médiocre et j'en passe.

Pour dire vrai, j'ai tardé à faire la critique de ce machin ; mais étant de mauvaise humeur et cherchant un film contre lequel je pouvais être méchant sans remords, c'est cette blatte de film qui s'y colle.

Le scénario est tout ce qu'il y a de plus Français : problèmes de familles / de couples / d'existence personnelle -> on s'évade vers de nouveaux horizons -> on paranoïe sur le sens de la vie -> on finit par baiser.

Et faut avouer qu'à force de faire n'importe quoi, tout ce petit monde a quand même réussi à me faire me sentir mal à l'aise. C'est toujours dérangeant de voir des gens se donner à fond alors que le résultat est tout simplement ridicule.

Si Michel Blanc n'est pas réalisateur, maintenant on saura pourquoi. C'est pompeux ; très pompeux ; long et pénible... Il semblerait que Michel s'en rendait compte vu les régulières scènes de baises qui essaient de garder le spectateur et de redonner du rythme. Les scènes de baises sont d'ailleurs plus présentes qu'on le croit ; si on compte les passages de pures partouzes des idées ; les viols du bon goût ; les masturbations intellectuelles et j'en passe.

C'est définitif, Michel Blanc aurait dû se contenter d'enculer Thérèse contre le mur et d'en sortir un porno.