Après avoir passé deux ans en prison, un bandit italien nommé Le bossu retourne à Rome, d'abord pour voir son frère jumeau, un mécanicien un peu simplet, puis ensuite pour projeter un casse avec d'autres complices. Mais ceux-ci veulent l'éliminer une fois le braquage effectué, et il réussit à fuir par les égouts. Avec l'aide son frère, Le bossu compte s'échapper.


Dans les années 1970, Umberto Lenzi a beaucoup collaboré avec Tomas Milian, notamment pour La rançon de la peur, un bon poliziottesco, ainsi que dans la création de deux séries policières avec d'une part ce personnage du bossu, et de l'autre des films plus légers avec ce frère plus idiot, nommé Poubelle ! Là, après respectivement une et deux histoires avec ces personnages, il les réunit en quelque sorte dans ce seul film. Et donc, on a double dose Tomas Milian où, en bandit, il a les cheveux longs et un béret, et en tant que mécano, la perruque frisée la plus visible du cinéma. D'ailleurs, dans ce second personnage, on reconnait un peu la tête qu'il a dans la série de films Nico Giraldi. Il en résulte un film policier qui essaie de balancer entre la part plus sérieuse qu'emmène le personnage du bossu, comparé à sa version comique, où d'ailleurs, les effets spéciaux n'existaient pas encore pour faire jouer deux Tomas Milian dans le même cadre, ce qui vaut une multitude de champ-contrechamp pour de simples dialogues ou dans le pire des cas, l'un des deux joue de dos. Mais il y a quelques scènes assez réussies, comme ce braquage qui tourne mal pour le bossu, avec les grenades lacrymogènes lancées par les forces de l'ordre ou toute la fin qui se montre presque mélancolique.


Ce film peut se voir sans connaitre la saga du bossu et de Poubelle, mais pour le boulot effectué par Tomas Milian, c'est assez amusant de le voir sérieux d'un côté puis d'en faire des caisses de l'autre.

Boubakar
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le 5 janv. 2024

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