/!\ SPOILERS!!! du zirconium: c'est beau, ça brille, et ça se laisse porter, sans être un diamant po
Une histoire cohérente, de bons acteurs, une ambiance captivante, mais (car il y en a toujours un) bien peu de surprises.
Les bons vieux clichés sont présents:
- cris vers le ciel (encore et encore et... encore),
- l'épouse morte puis ressuscitée pour 3 secondes (concept: je me sacrifie en infligeant une blessure psychologique à l'homme que j'aime plus que tout (mais qui n'arrive jamais à me sauver sinon c'est pas drôle) en lui demandant de m'achever puisque je vais mourir de toutes façons). En ce qui me concerne, je n'ai pas réussi a déterminer si elle l'aide ou si elle le punit
- la maîtrise des pouvoirs vampiriques quasi-innée
- la rencontre avec papa vampire hyper badass, mais LA en revanche, c'est vraiment une réussite: un jeu d'acteur nuancé et tout en finesse, l'une des perles de ce film.
- les canines sur les incisives ( et de surcroît une bouche ouverte avec bien peu de subtilité pour exposer cela)
- les douloureuses transformations en monstre ( très stylé je le concède)
- le héro torturé (dois je vendre mon fils pour sauver mon peuple?) est cependant joué ici avec beaucoup d'élégance
En conclusion, en dépit de tous ses défauts, je ne peut qualifier ce film de mauvais: il se laisse regarder, et même les clichés lui donnent (pour la plupart) un certain charme. Après tout, on ne peut pas réinventer Dracula, et la performance graphique reste très bonne avec une juste dose d'effets spéciaux. Bien que les scènes d'actions soient vraiment floues ce qui peut être dérangeant, cela reste cohérent avec la vitesse surhumaine que devrait posséder le héros.
Enfin, la rencontre finale avec Mina reste un grand moment de grâce, une perle de délicatesse dans un écrin de pudeur (attention: allergiques au romantisme un peu suranné digne des meilleurs Barbara Cartland, passez votre chemin), qui exacerbe la brutalité de la fin apporté par un personnage incarnant la Classe tout au long de ce film.