Donne-moi ta main par Brice B
Bon, il faut arrêter désormais avec ces films américains qui se ressemblent tous les uns des autres. Leap Year a cédé a la tentation de trop, ce qui gâche à moitié le plaisir de voir un joli film.
Quelle est donc cette mode du dépaysement irlandais ? On s'est déjà cogné la même chose dans P.S. I love you et dans d'autres dont j'ai oublié les titres, cette américaine typique qui part à l'assaut du tiers-monde qu'est l'Europe, de préférence dans un pays anglophone offrant de beaux paysages propres à faire pleurer les salles de cinéma et à faire rêver les spectatrices américaines ordinaires, jamais sorties de leurs 50 états.
Alors c'est facile, on y met un vieux célibataire un peu bourru, au passé douloureux, a man of a few words, brun, mal rasé. On y glisse un vieux Land Rover, des saumons, des levers de soleil dans les prés, des falaises comme en Cornouailles, des plats aux noms imprononçables, et si possible des vaches ou des moutons.
Le reste est une comédie romantique US assez ordinaire, dans un décors délocalisé de Time Square et de Central Park. Ce n'est même pas un mauvais film, Amy Adams est ravissante, l'histoire est gentille, etc. C'est juste un film de trop.