Surfant sur sa vague de popularité fin des années 80, MJF s'éloigne un peu de sa Dolorean pour jouer dans un certain nombre de comédie, certes bonne enfant, mais qui suivent des lignes dramaturgiques codées jusqu'à la moelle. Des comédies comme "le secret de mon succès", le concierge du Bradbury", "Outra..." (oups non pas celui là!) et bien évidement, notre "Doc Hollywood".
Notons d'ailleurs ici l'excellence satirique du titre, car si le film n'avait été écrit par un robot proche du "Génial-O", on jurerai qu'il s'agisse ici d'une référence méta textuelle au cinéma tout publique américain. Doc Hollywood ausculte et examine les symptômes des films familiaux américain et arrive à les condenser tous en un seul long métrage!
Le film met donc en place une dialectique sur la question de la réussite. Qu'est-ce que la réussite? Est-ce de devenir riche et de tenir un cabinet de chirurgie esthétique? Ou est-ce de vivre paumé dans un village de bouseux avec une petite famille à ses coté?
Le tout devenant évidement très prévisible ATTENTION SPOIL: MJF tombe amoureux et choisit la vie de bouseux, la morale est sauve... merci Dieu.
Mais bon, au final le film se laisse regarder un samedi après midi, lendemain de veille. Je lui attribue un 5, aussi parce que le film surpasse bien évidement son remake en 2006: "Cars" de J. Lasseter.