Vive les animals !

Archive de l'époque où Bigard était encore inspiré et mettait son célèbre langage fleuri au service de thèmes divers et variés sans se vautrer dans la beauferie (excepté l'affiche et quelques blagues vaseuses, on est pas encore totalement en présence du personnage disgracieux ayant conquis le petit écran et la radio et ayant besoin de choquer à tout prix en laissant échapper des « C'est un mec qui bouffe le cul d'une pute à 10 € » et des sous-entendus en dessous de la ceinture à des heures de grande écoute).

Le parallèle entre l'humain et l'animal est vraiment une très bonne idée et un thème très intéressant, et ça fait plaisir de voir nos amis à quatre, huit voire zéro pattes occuper pour une fois plus de place que l'homo sapiens dans un spectacle de grande envergure comme celui-là. Plus qu'une comparaison entre les animaux et nous, j'ai l'impression que c'est une célébration des premiers, mais sans aller bien sûr jusqu'à l'antispécisme, point sur lequel Bigard insiste d'ailleurs.

Cela est au point où les parties les moins intéressantes (ahem) du spectacle (ah) sont celles où l'homme reprend sa place, bien qu'à l'instar des parties consacrés aux animaux, il est possible d'apprendre des choses, même s'il faut indubitablement repasser derrière (euh...), comme les deux cerveaux du stégosaure, ou les fameuses 3 secondes de mémoire du poisson rouge, fait débunké depuis longtemps.

Reste un rappel assez mitigé, surtout la chanson qui devient lourdingue sur la fin.