La nostalgie c'est magique
... et inversement.Il manque une vraie dimension à ce documentaire, qui se vautre dans la nostalgie 60's et 70's, mais en même temps quand on est "la fille de", on se doute qu'on va passer bien plus...
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le 6 mai 2024
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... et inversement.
Il manque une vraie dimension à ce documentaire, qui se vautre dans la nostalgie 60's et 70's, mais en même temps quand on est "la fille de", on se doute qu'on va passer bien plus de temps sur les "merveilleuses Trente Glorieuses" que sur la suite.
Or, ces Trente Glorieuses elles sont hyper-archi-détaillées, connues... On a pléthore de documentation sur ce qu'était le Swinging London des Swinging Sixties, ça va.
Par contre, on sent qu'aborder le rachat des studios EMI à partir de 1980 et la descente aux enfers est gentiment passé sous silence et uniquement abordé via la remontée d'activité grâce à l'enregistrement des musiques de films (John Williams, longuement sacralisé).
C'est le problème avec ce genre d'hagiographies : tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil... même si on "oublie" la moitié des personnes qui ont contribué à façonner ce monde musical tellement mis en avant, même si on passe sous silence les trucs les moins cools que racontent d'autres protagonistes : un Geoff Emerick par exemple (parfaitement zappé ici) qui raconte que les ingé-sons de EMI se prenaient pour des dieux en blouse blanche qui cherchaient à garder leur petit contrôle sur ce qui se passait en studio avec les Beatles, excusez du peu... et le nombre de problèmes que cela pouvait poser à tous niveaux.
Non, on préfère évoquer la belle petite musique de la Renaissance des studios avec George Lucas, et en même temps on prend comme exemple un groupe "plus fan des Beatles qu'eux-mêmes" comme Oasis, comme référence des années 90 et ultérieures. Un petit passage par Kanye West en 2005 pour faire semblant de se mettre à la page, bof... oui mais que deviennent en fait les studios Abbey Road avec le poids du passé ?
Rien n'est dit sur les dernières stratégies mises en place par les studios : sessions semi-acoustiques diffusées en live sur le net, par exemple. Rien, que dalle.
On reste juste sur notre faim avec ce côté abrutissant et dégoulinant de bons sentiments à la Disney, que tout est "magic everywhere".... Au secours.
Créée
le 6 mai 2024
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