Ce qui amène un peu de nouveauté dans cet énième téléfilm de Noël, c'est que les deux personnages principaux ne s'apprécient pas. Elle est copilote, lui, le pilote et ils se retrouvent coincés à cause d'une tempête de neige et forcés de cohabiter.


Le pire, c'est qu'elle lui demande de jouer un rôle, de se faire passer pour son petit ami donc de mentir à sa famille. C'est toujours amusant.


Ne nous leurrons pas. Comme par hasard, les intempéries s'éternisent. Les avions ne peuvent pas décoller. Ça prend des jours et des jours et, pendant ce temps, ils sont obligés de continuer à jouer la comédie. Et ils y prennent goût. Parce que la magie de Noël reprend toujours ces droits : les moments passés en famille, la nourriture, les fous rires, la déco du sapin. Et elle se rend compte qu'il n'y a rien de mieux au monde et elle se maudit d'y avoir négligé pendant toutes ces années.


On peut la croire. Julianna Guill, il me semblait bien l'avoir déjà vu quelque part. Et en fait, c'était dix ans plus tôt dans le remake de Vendredi 13 où elle était nettement plus dévêtue. Maintenant, à tous ces scénaristes de ces téléfilms vivant sans doute dans leur maison luxueuse de Beverly Hills, il faudrait qu'ils sachent que ça ne passe pas partout pareil et qu'il y a des gens pour x ou y raisons qui ne fêtent pas Noël : parce qu'ils ne s'entendent pas avec leur famille, parce qu'ils n'en ont pas ou simplement parce qu'ils n'en ont pas envie.

Incertitudes
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le 27 déc. 2020

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