Un film raté

Un film qu'on suit, qu'on croit réussi, pour au final nous offrir un résultat qui reste indigeste, pourquoi ?

et bien peut-être parce que le chemin n'était qu'un dédale de questions, et de mystères, qui n'ont eu de cesse de nous mener vers un ciel bien trop vide.

L'idée était intéressante mais lorsque Bogdan George Apetri tente d'y mettre des images, tout devient chaotique, un fiasco, pour un film jamais réalisé, qu'il n'a pas su concrétiser. Pourtant les comédiens semblaient avoir laisser penser à une histoire, un thriller, notamment lors de l'apparition de la jeune Cristina ( Ioana Bugarin ) joliment interprété par se regard si triste, dans se monastère, que parfois la musique a su transporter de son sourire timide, comme une vérité refoulée, qui pèse sur le présent de chacun des roumains, des institutions telles que la famille, la religion, l'école, le travail, des dialogues qui s'entremêle, et qui malheureusement plomb le film.

C'est alors que l'on voit Cristina, sortant de son isolement, pour ce rendez-vous secret, et découvrir cette scène, auprès de ce chauffeur de taxi, d'une violence extrême, qui vous glace le sang, pour ensuite dans un second plan, observer l'arrivé de cet étrange policier, Marius ( Emanuel Parvu ) pour qui Cristina se confiera dans ce lit d'hôpital, et qui deviendra par la suite, cette affaire que ce policier mènera, dans sa curieuse implication.

Rien n'est clair, tout est flou, avec des protagonistes aux destins troubles, dans l'oubli de chacune de ses mémoires, aux ombres d'un passé totalitaire, où ni la justice divine, ni la justice humaine, n'aura semblent ils permis la naissance d'une vie.

Un miracle qui ne vient pas, où au contraire si, de façon plus précise dans le rejet de Marius, ce policier, face à ces démons, brisant le choix d'une violence endémique, une décision plutôt éthique, un rêve, loin de tout renvoi du passé, c'est beau, mais sa reste bancal.

En résumé, pour moi ce film est raté, une ambition artistique, pas simple à construire, malgré une actrice, Ioana Bugarin, qui a su saisir dès les premiers pas , toute l'émotion nécessaire à ce film, qu'un réalisateur, lui, a préférer flinguer, de toutes ces idées nouvelles, qui n'ont rien donné.