"Braindead" est mort, vive "Dead Snow 2"?

Après l’expérience Américaine de "Hansel & Gretel" par le réalisateur Tommy Wirkola, le norvégien nous livre une suite directe à son histoire de zombie nazi déambulant dans un décor enneigé, le tout saupoudré d'humour et de gore comme principaux ingrédients. Alors que retenir de cette suite?
Tout simplement du fun en boite à consommer sans modération.

Le récit débute exactement là, ou le premier volet prenait fin.On retrouve donc notre héro ayant survécu face à l'attaque des zombies nazis dirigés par le défunt général Herzog. Avec cette suite, on découvre de nouveau personnage complétements barrés et stéréotypés au possible mais diablement efficace dans leurs rôles spécifiques.

Le réalisateur s'autorise toute sorte de délires visuels très gores et de situations irrévérencieuses tout au long du métrage. Bien entendu certaines scènes semblent être de mauvais gout mais ont le mérite de scotcher littéralement le spectateur devant son écran. Sans en révéler trop, regarder simplement le climax de fin et sa love romance à la sauce Tommy Wirkola. Un grand moment à vivre.

On pense naturellement à "La main qui tue", Evil dead 2" et "Shauwn of the dead" mais surtout au cultisme "Braindead". Avec lequel il entretient une parenté évidente en lui rendant un très bel hommage tout au long du métrage. On se prend même à se demander si l'élève n'a pas détrôner son maître. Magistral. "Braindead" est mort, vive "Dead Snow 2"?.

Alors oui, on pourra regretter une approche humoristique beaucoup plus prononcée que dans le premier volet. L'humour et le manque de finesse ne faisant pas mouche à tout le coup. Pour autant, véritable hommage aux comédies horrifiques des années 80/90, "Dead Snow 2" est un véritable plaisir coupable qu'on appréciera d’avantage si on a fait l'effort de débrancher sa cervelle pendant son visionnage...à la manière d'un zombie, on se régale et on en redemande. Vivement le trois (voir le générique jusqu'au bout).