Dead man talking : Alors qu'il va être exécuté par injection de poison, William Lamers, condamné à mort, se lance dans une déclaration qui oblige les autorités à repousser sa mise à mort. Un sénateur y voit une opportunité politique.
Mitigé...
On peut aisément catégoriser le film en deux genre bien distinct, et il s'en revendique d'ailleurs : il s'agit à la fois d'un drame et d'une comédie.
Le style trop flou et indéfini du film pose problème. L'aspect comique trop niais est en décalage total avec l'ambiance souhaité de l'aspect dramatique, lui-même mis en valeur par le traitement visuel, qui penche clairement de ce côté.
Magistralement porté par une écriture soignée, un acteur investi dans son rôle, l'histoire du condamné à mort est intéressante mais définitivement rongé par l'humour balourd intercalé.
On alterne entre deux genre, et tel un jongleur maladroit, on fini par se prendre les pieds dans le tapis.
Au bout d'1h20 j'ai décroché, n'arrivant pas à rester concentré sur les 20 dernières minutes.
Le film laisse un goût de déception car le sujet de fond n'est malheureusement pas assez approfondi et exploité, et c'est très dommage, l'idée était là.