De humani corporis fabrica par Foolly

Je suis circonspect sur le concept de note pour une œuvre artistique en général mais ici, cela n'aurait aucun intérêt. Je suis sorti de la salle à environ un tiers du film. Cela faisait un moment que je luttais pour ne pas m'évanouir. Mes yeux ne s'ouvraient plus depuis déjà un moment. Il était temps de quitter la salle.

Les séquences d'opérations sont particulièrement insoutenables, et pire, c'est de pire en pire. Je suis parti au moment de l'opération sur le pénis. Ces opérations me rappelaient des douleurs vécues quelques années plus tôt, me les rendant encore plus difficiles.

Entre deux opérations, voilà des personnes âgées semblant naviguées entre douleurs physiques et psychiques ou bien des soignants souffrants terriblement de l'effondrement de l’hôpital voulu par les dirigeants au pouvoir depuis plus de trente ans. De nouvelles souffrances qui entrainent moins de malaises vagaux mais bon, ces nouveaux types de malaises viennent accentuer l'effet des premiers. Sans compter que les corps douloureux et vieillissants ravivent mes peurs de souffrir et de voir souffrir mes proches.

Sur ce champs d'horreur, j'ai décidé de quitter la salle, pensant que m'exposer à cela plus longtemps pourrait être très violent.