Ah ! encore un de ces étrons cinématographiques, déféqué outre Atlantique, venu s'échouer sur nos plages, comme si elles n'étaient pas assez polluées.   En principe nous les ignorons avec mépris, mais quand ils sont particulièrement  nauséabonds il convient tout de même de réagir. Il ne s'agit ici ni d'un polar, ni d'un thriller, ni d'un film d'horreur mais d'un "snuff movie" qui s'adresse aux plus vils instincts de l'individu. Les amateurs de ce genre de spectacle -si on peut appeler ça un spectacle- nous diront : "Mais ce n'est pas réel, les scènes sont simulées". O.K. mais l'ennui c'est que ce genre d'addiction mène à l'escalade comme avec la drogue : on commence avec le cannabis et on finit avec l'héroïne ou le crack. Tôt ou tard on sera tenté de voir un vrai snuff movie ce qui revient -il faut tout de même en être conscient- à commanditer un meurtre atroce. Alors la question suivante se pose : "Comment dans une société prétendument civilisée un tel divertissement peut il être toléré ?"   Nous ne sommes pourtant pas favorables à la censure, mais il y a tout de même des limites. On nous dira que ce n'est que de la curiosité malsaine et que par effet cathartique ça empêche les tarés de passer à l'acte.FAUX archi FAUX... la banalisation du sado-masochisme n'a jamais évité un crime, bien au contraire, cette permissivité, pire, cette complaisance ne peut qu'encourager les psychopathes.On est encore en droit de se poser une autre question : "Comment un être humain -digne de ce nom- peut-il prendre son pied à voir ou faire souffrir son semblable, ou un animal,  surtout si ces derniers ne méritent pas un tel traitement". C'est vraiment se ravaler au rang de la bête et encore cette comparaison fait insulte aux prédateurs qui ne font souffrir que pour se nourrir et sont mus uniquement par leurs instincts.  La réponse à cette question nous montrera à quel point la société occidentale, ayant largué tout ses repères, est partie à la dérive en attendant l'inévitable naufrage.De même que les pédophiles, les individus qui recherchent régulièrement ce genre de sensations devraient être fichés d'urgence PPD ( psychopathes potentiellement dangereux ) et internés en asile psychiatrique avant qu'on retrouve de nouveau un gosse couvert de plaies dans un placard ou une femme en pièces détachées dans un sac poubelle...

AlbertMiette
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le 9 avr. 2023

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Albert Miette

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