L'essentiel du récit tenu en Russie n'a pas la force de la confrontation entre Jannings & Powell. Il suffit parfois d'un début et d'une fin.

La revoyure a au moins eu le mérite de pointer du doigt le gros point faible du film. Le flash-back, l’essentiel du film, en Russie, est chiant à mourir. Tout tient en fait dans les quelques scènes du début où on oppose dans un montage parallèle un figurant au bord de la rupture et un réalisateur en quête d’un acteur pour un personnage de général russe ; et bien plus encore dans les dernières scènes où la rencontre se fait. Un jeu de miroir plutôt embarrassant et pathétique. On loue souvent la performance de Emil Jannings, mais je n’ai vu pour ma part que William Powell. Toute la classe, le charisme, la flamboyance du futur acteur de Godfrey, de The Thin Man ou du Grand Ziegfleld, sont déjà là.

Commentaire complet à lire sur La Saveur des goûts amers

——————————————————————

À retrouver sur La Saveur des goûts amers :

En rab :

Limguela_Raume
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les Pinaculaires et Josef von Sternberg

Créée

le 30 oct. 2023

Critique lue 180 fois

1 j'aime

Limguela_Raume

Écrit par

Critique lue 180 fois

1

D'autres avis sur Crépuscule de gloire

Crépuscule de gloire
Morrinson
7

Cosmopolitisme des tournages hollywoodiens

Crépuscule de gloire (titre original : The Last Command) est un film américain réalisé par un Austro-Hongrois immigré sur la révolution russe, mise en abyme à travers un tournage hollywoodien. Un...

le 24 sept. 2018

7 j'aime

Crépuscule de gloire
lafeedeslilas
10

Coup de coeur

Un ancien général russe et cousin du Tsar, émigré aux Etats-Unis suite à la révolution, est sans-le-sou. Il enchaine alors des petits boulots lorsqu’il est engagé comme figurant dans un film qui...

le 14 juin 2021

1 j'aime

Crépuscule de gloire
YgorParizel
6

Critique de Crépuscule de gloire par Ygor Parizel

Ce film américain de Von Sternberg débute comme une comédie satirique sur l'envers du décors hollywoodien mais rapidement un flash-back intervient et change assez radicalement le ton. Car on se...

le 13 avr. 2020

1 j'aime

Du même critique

Parasite
Limguela_Raume
9

Amérite

Parasite, c'est un peu Mademoiselle (Park) délivré de son érotisme durassien et se rapprochant à la fois de Molière et de Shakespeare : du sang et des fourberies. Il y a une fable amusante dans...

le 14 juin 2019

7 j'aime

Printemps précoce
Limguela_Raume
9

Saveur précoce

Ozu ou l'incommunicabilité heureuse. Être là et savoir s’en contenter. Comme la triste vitalité d’un saule.Il y a quelque chose de reposant chez Ozu : où sont donc passés les personnages...

le 26 oct. 2023

7 j'aime

Ouvre les yeux
Limguela_Raume
8

Odyssée post-mortem

Pas bien pressé de le voir. Je suis pourtant un grand amateur de son remake avec Tom Cruise… Et j’aurais sans doute inversé l’ordre de préférence si j’avais vu le film d’Alejandro à sa sortie. Son...

le 14 févr. 2022

5 j'aime