Fan de la saga Rocky, le réalisateur Ryan Coogler (Fruitvale Station) également scénariste lui rend un hommage moderne et rythmé. Adonis Johnson Creed le jeune prodige de la boxe, fils du défunt champion de boxe Apollo Creed prend comme entraîneur l'ex-rival et ami de ce dernier, le légendaire champion Robert « Rocky » Balboa, plus cabossé et solitaire que jamais. On aime ces personnages attachants mais également les acteurs qui les incarnent notamment notre Étalon Italien, Sylvester Stallone (Cobra, Expendables : Unité spéciale) & Michael B.Jordan (Chronicle, Les 4 Fantastiques), débordant d'énergie et de sensibilité, sans oublier Tessa Thompson (Terreur sur la ligne, Dear White People), Graham McTavish (John Rambo, la trilogie Le Hobbit), Wood Harris (Le Plus Beau des combats, Ant-Man), Phylicia Rashād (Cosby Show, Les Couleurs du destin), Andre Ward et l'apparition de la voix des Champions, Michael Buffer.
Ici, on fabrique des champions. On danse pas. On chante pas. On boxe !
Adonis Johnson n'a jamais connu son père, le célèbre champion du monde poids lourd Apollo Creed décédé avant sa naissance. Pourtant, il a la boxe dans le sang et décide d'être entraîné par le meilleur de sa catégorie. A Philadelphie, il retrouve la trace de Rocky Balboa, que son père avait affronté autrefois, et lui demande de devenir son entraîneur. D'abord réticent, l'ancien champion décèle une force inébranlable chez Adonis et finit par accepter...
A la cloche, on s'accroche.
Cet héritage de Rocky Balboa m'a replongé dans mes souvenirs de la série cinématographique écrite par Sylvester Stallone pendant tout le film, je n'ai cessé de penser à l'acteur Carl Weathers qui interprété un autre personnage emblématique de la saga ; le grand Apollo Creed, Le danseur massacreur, le Comte de Monté K.O., l'Astre du désastre et le pourvoyeur des caisses de retraite. L'alchimie opère, la relation mentor-disciple, père-fils, est touchante et délivre quelques beaux moments d'émotion, alternés avec un humour bienvenu, porté par une mise en scène dynamique de Coogler et un casting musclé. Du bon cinéma, populaire et réjouissant, on attend le prochain round avec impatience... Creed II : La revanche.
Le temps gagne toujours, contre tout.