Dans des décors aussi fascinants qu'ingénieusement conçus et grâce à des effets de mise en scène virtuoses et tous plus surprenants les uns que les autres, Uhm Tae-Hwa signe un anti-film catastrophe (puisque que celle-ci n'est qu'un prétexte jamais vraiment expliqué) qui décrit dans un huis-clos violent, et non sans un certain humour très ironique (tout est dans le titre), les mécanismes de montée du fascisme et la construction artificielle d'une société de survivants.
Il rivalise ainsi modestement avec nombre de superproductions contemporaines, notamment américaines.