Cela fait maintenant des années que le genre du super-héros est devenu un fer de lance de l’industrie qu’est Hollywood (depuis le succès populaire et critique du Iron Man de Jon Favreau, c’est-à-dire la création du Marvel Cinematic Universe), il en est même devenu au fur et à mesure des années « bourratif ». Avec Marvel Studios, DC Comics et autres studios de productions, on arrivait à dépasser une bonne quinzaine de films de ce genre dans nos salles provenant exclusivement des États-Unis. Les studios de productions français, dans leur désir de reprendre ce genre (puisqu’en ces temps : plus populaires, plus vendeurs), se sont mis à produire plusieurs petits films de super-héros. On peut y citer le tout récent Angle Mort réalisé par les prometteurs Patrick-Mario Bernard et Pierre Trividic qui, dû à un manque de budget visible, paraît trop lent et trop modéré. Cet exemple reste évocateur de toutes les autres productions françaises voulant traiter du genre, ces films sont inconnus d’une large partie des spectateurs (car peu distribués), ils sont plus ou moins bancals, que ce soit dans leur mise en scène et/ou dans leurs scénarios. Ainsi, l’annonce d’un projet ambitieux prénommé Comment je suis devenu super-héros, produit par Warner Bros France et réalisé par un Douglas Attal, fan de comics, pouvait faire peur comme soulever les foules.
Critique en intégralité : https://cestquoilecinema.fr/quand-la-france-reprend-ses-droits-comment-je-suis-devenu-super-heros/