N'est pas Varda qui veut

Premier film de Alice Diop pour moi (un de ses premiers il me semble); ce documentaire qui prend la température en 2006 à Clichy sous bois après les révolte de l'année passé en étant du coté des habitant, monsieur et madame tout le monde et allant de du rapport à l'école et de l'emploi en passant par le logement jusqu'aux service publique, ou leur leur absence ici pour les transports.

Je n'aime pas vraiment cette idée qu'un film devrait être "utile" et ici dans ce condensé de 49 min Diop ne laisse vivre ses sujets assez pour uniquement transmettre un message et à part à certain éclat j'ai eu l'impression de voir des non-acteurs ce sachant filmé essayer de singée ce que serrait ce que on appelle acteur. Je pense à ce second moment sur la fuite d'eau où le mec (je me rappelle plus de sa fonction) insiste plusieurs fois et très lourdement par des mots sur se que l'on voit déjà; alors pourquoi le dire ET le montrer, je penser le spectateur lui même intelligent pour faire les raisonnements;

Pendant le court (trop court) moment où elle filme simplement des enfant entrain de s'amuser avec des pétard dans leur main; on arrive à en ressentir et capter du réel bien plus de choses;

Et finalement, un peu dans le désordre, je trouve que la façon dont elle film ces murs en synecdoque qui sont recouvert par le travaille bénévoles des jeunes résidants, fait vachement bien écho avec le moment ou la conseillère de la mission local qui dit les "ressources et l'énergie vitale" qu'ont les Clichois malgré ce système qui ne veut pas d'eux et ne cèdent jamais à la violence même si il en serrait compréhensible.

Mais bon, pour filmer des murs n'est pas Varda qui veut.