City Hunter : Amour, Destin et un Magnum 357
6.7
City Hunter : Amour, Destin et un Magnum 357

Long-métrage d'animation de Kenji Kodama (1989)

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« Si on se débarrassait de sa timidité comme on l’a fait de ses sous-vêtements ? » RYÔ SAEBA

City Hunter : Ai to shukumei no Magnum est sorti juste avant la fin de City Hunter 2 (les séries City Hunter, City Hunter 2 et City Hunter 3 sont toutes comprises dans notre série animée Nicky Larson chez nous en France) au Japon, en 1989. Le film se situe donc chronologiquement entre City Hunter 2 et City Hunter 3.

En France, il faut attendre 2005 et une parution en DVD pour qu’on puisse regarder City Hunter : Amour, destin et un Magnum 357 légalement.

C’est donc la même équipe que sur City Hunter 2 qui s’occupe de ce film. Soit les studios d’animation Sunrise avec Kenji Kodama à la réalisation et Tatsumi Yano à la musique. Il n'y a rien de bien neuf par rapport aux épisodes télévisés (on retrouve effectivement les coups de massues, les tentatives ratées de Ryô pour draguer tous les jupons qui passent devant lui), mais tous ces éléments font le charme du manga et de la série animée, il parait donc normal de les retrouver.

L’animation tient dans sa maitrise de l’architecture urbaine et automobile. Il y a un nombre de détails surprenant dans la conceptualisation de l'environnement que l'on ne retrouve pas toujours dans la série. En ce qui concerne les personnages, il est toujours plaisant de voir Kenji Kodama mettre en beauté toutes ces femmes tel une hymne à la féminité. Les hommes sont imposants, de grandes carrures, des épaules larges, un design qui vient appuyer cette cassure idéaliste entre hommes et femmes.

La comédie est toujours présente malgré l'ambiance sérieuse qui s'est profilée dès les premières scènes du film. C'est avec plaisir que l'on retrouve Kaori et son marteau ainsi qu'un Ryô toujours fidèle à lui-même, éternel coureur de jupons, idiot à souhait. Mais comme les femmes qui l'entourent, je ne lui comprend pas cette habilité à passer d'un extrême à l'autre pour redevenir cet exécuteur ténébreux, diablement beau. Des gags répétitifs qui feront sourire ici et là mais une perte de rythme conséquente, peut-être parce que le scénario ne s'y prêtait pas.

City Hunter : Amour, Destin et un Magnum 357 n’est pas vraiment marquant, il s'agit ni plus ni moins qu'une énième aventure de Ryô Saeba adapté sur un plus large format, faisant intervenir les mêmes personnages secondaires et utilisant les mêmes codes de la série. Une jolie femme, une enquête, de l'action, un dénouement. Après, des variantes possibles dans cette combinaison permettront d'apprécier certains éléments du film pour les fans du manga et de la série animée.

StevenBen
6
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le 6 janv. 2024

Critique lue 19 fois

Steven Benard

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