Un coït sans orgasme

Je n'avais déjà pas été convaincue par le premier opus qui, soit dit en passant, avait quand même écopé d'une étoile supplémentaire (l'effet de nouveauté sûrement). Je n'y allais donc pas franchement dans un esprit de franc enthousiasme mais plutôt dans l'optique d'une soirée entre filles un peu franchouillarde. Bref, une succession de scènes ridicules de mièvrerie et de clichés, des dialogues ras les pâquerettes et des scènes de sexe ultra timorées. Contrairement au premier qui avait à peu près su éviter ces écarts, le film s'écrit autour d'une narration absolument pathétique entre passé, présent et avenir, sans aucune subtilité, où les affres du passé qu'on croyait un peu mystérieux se transforment en groupies vengeresses et l'avenir qu'on pensait indomptable en grand amour œdipien tout ce qu'il y a de plus banal. A sa décharge, le film n'a en plus pas franchement été aidé par les 2 pies derrière moi qui se sont extasiées à chaque scène (oh un torse dénudé ! oh un feu d'artifice ! oh c'est beau l'amour !). Ok je suis sévère, mais mes yeux m'ont piqué tout le film (et pas seulement parce que j'étais au troisième rang).