Brave bête

Bof, chiant. L'adaptation de Fueller n'était pas extra mais était tout de même plus fun.

Le film est long, lent, l'intrigue avance peu, l'auteure se perd avec ses nombreuses sous-intrigues et ne parvient pas tellement à dégager un récit principal autour duquel tout tournerait. Les personnages ne sont pas inintéressants mais ils sont pauvrement exploités. Les péripéties sont rares, sans doute parce que l'auteure s'intéresse davantage à ses bourgeois blancs qui ne font pas grand chose, le pire étant que l'auteur critique justement les blancs qui se mêlent de tout au travers de son film, mais fait exactement pareil ; le point de vue de la femme est déjà plus intéressant que celui du mari, mais ses remises en question sont ellipsées, un comble dans un film où l'on brasse beaucoup de points de vue et sous-intrigue pour rien, puisque là était l'occasion de marquer des points.

La mise en scène est correcte. La voix off n'est pas toujours bien installée (et le texte pas extra). Le découpage est pertinent. Le montage est un peu mou. Les acteurs font le boulot ; Ménochet est quand même un peu trop mou. La photographie est correcte. Le chien est très pauvrement exploité, tant visuellement que narrativement, mais l'on appréciera le fait que ce soit un vrai chien et non un chien numérique.

Bref, vite vu vite oublié.