Pour un ancien directeur du scénario de la Femis, on ne peut dire que la co-écriture du film qu'a réalisé Bonitzer (1946/ ----) est de celle qui me restera gravée en mémoire ! C'est plat, décousu, sinistre...... Et la fin bien peu passionnante comme récompense pour ceux qui ont subi ce récit... Rétro bref :
Un mec est trompé par sa femme, a la trouille de son père qui semble le fuir, et trahit la promesse faite à une autre femme...
Atteint de sinistrose aigüe s'abstenir...
Pour une fois, un bon rôle pour Bacri qu'on en a marre de voir toujours dans le même rôle de râleur invétéré, et qui le sort un peu de ce moule... Encore qu'il ne faut pas s'attendre à le voir nous faire rire, ni danser le twist sur une table de bistrot...
On aurait pu suggérer à l'époque, suggérer à son entourage de lui offrir pour son prochain Noël, un rasoir enfin un peu efficace.
Son duo avec Isabelle Carré est intéressant mais sonne faux : peu convaincant : ça ressemble au mariage de la carpe et du lapin et Isabelle n'a pas franchement l'air d'une serbe.
Claude Rich, son père (si, si !) joue son train-train habituel sans surprise...
Le casting semble vraiment réalisé au doigt mouillé... Et que de plans inutiles ou de mauvais raccords ! Comme Kristin Scott Thomas peu convaincante, aux cheveux noirs comme de l'encre, et qui deviennent châtains au cours de certains passages vers la vingtième minute.
On finit par s'ennuyer ferme faute de nerf dans cette histoire, sans guère d'intérêt, et qui se traîne.
Sixième des neuf films de Bonitzer peu captivant ,qui échoua à séduire son public : 508 652 spectateurs et une rentabilité de 76 %... Les statistiques de mon FAI indiquent une note de satisfaction de 3/5....
Amis de la psychologie sinistre, bonjour !
.
TV5 Monde le 22.04.2024