Une équipe de tournage underground enlève une grande star hollywoodienne afin de la forcer à tourner dans leurs films fauchés, mais dans lesquels transpire un amour du cinéma.
Le sur le fond, ce n'est pas aussi trash que d'autres films de John Waters, mais ce dernier crie son amour du cinéma underground (d'où il vient), et d'adresser une violente charge contre Hollywood et ses dirigeants de studios qui ne comprennent rien à rien.
Cette bande de fous furieux (emmenés par Stephen Dorff) aime le cinéma, cite sans arrêt des films et ont même des réalisateurs tatoués sur le corps, comme Otto Preminger, Nicholas Ray ! Le titre renvoie bien évidemment à Cecil B. DeMille, qui est également le nom du chef de ce clan.
Melanie Griffith joue cette grande star, ignare, exigeante sur ses desiderata, et auquel ça l'énerve qu'on l’amène à une soirée pour une œuvre de charité. Soirée dans laquelle l'humour noir de John Waters fait des merveilles, avec une femme qui fait une crise cardiaque, provoquant l'hilarité d'un petit garçon également malade et qui n'avait pas envie d'être là !
Il y a également un sous-texte, qui porte sur le sexe ; l'équipe de tournage est tellement investie qu'elle ne couchera pas avant que leur film soit terminé, ce qui frustre tout le monde qui n'attend que ça pour s'envoyer en l'air, surtout la copine du chef.
C'est assez drôle par moments, avec ces fameuses scènes tournées avec Melanie Griffith, qui rappellent des pastiches fauchées de films hollywoodiens, sauf que celles-ci se déroulent dans la vraie vie, à l'arrache. Il y a quand même de sacrées baisses de rythme, comme si Waters voulait étirer son histoire plus que nécessaire (alors que ça ne dure que 84 minutes).
Dans la filmo de John Waters, c'est peut-être l'un des plus accessibles, et mais ça reste très sympa, et c'est au fond un cruel constat sur Hollywood tant en 2000 qu'en 2015.