Hémoglobines contagieuses !

En 2004 sortait dans nos salles le film d’horreur originale qui a révélé Eli Roth
(Green Inferno). Cette année lui aussi passe à la moulinette du remake par les mains même de son créateur d’origine. Mais est-ce que cela valait vraiment le coût ?

Si je pars du principe que les remakes, reboot peuvent avoir un comme impact le fais de dézinguer le film original, parfois culte un cultissime bouse de vache, il se peut que des fois nous arrivons à des petites surprises !

Nous faisons donc la connaissance d’une histoire qui n’a pas changée : cinq amis vont passer une semaine d’alcool et de baise dans une maison perdue dans les bois. Ils rencontrent alors un cul terreux qui voient leur arrivée d’un mauvais œil. Un type malade fait alors son apparition, ils le tuent et se retrouvent alors affectés par un mystérieux virus qui se propage à grande vitesse les uns après les autres d’une façon très crade.

Jusqu’à la rien de nouveau, on connait. Mais pourtant Cabin Fever de Travis Zariwny nous proposent des changements radicaux et des mises à jour, sans pour autant toucher au scènes favorites et jouissives de l’original (la scène de la baignoire, les habitants étranges-cul et le fou Allemand Shepard) quant à elle restent intacts.

Cabin Fever nous suprend par son ton plus sombre, sérieux et dramatique. La photographie magnifique et une bande son remarquable. Travis (Zariwny) maîtrise très bien son sujet et nous tiens en haleine du début à la fin. Point vue horreur, nous pouvons dire que nous avons notre dose d’hémoglobine et que le film suit de très près son ainé en effet il ne fait pas dans la dentelles et les effets sont très réussi.

Les acteurs jouent parfaitement leurs rôles en expriment justement le calvaire qui puissent subir.

En conclusion Cabin Fever est un remake réussi, intéressant et fait partie de ses remakes d’horreur avec un certain Evil Dead qui vaut le coup d’œil !