Feu de joie.
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le 6 août 2018
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Waouw, quel film fou, dis donc ! Je ne m'attendais pas à ça.
Bon, le scénario comporte ses petites faiblesses : quelques conflits qui paraissent insignifiants tant ils sont vite expédiés, une fin qui manque de jusqu'au-boutisme, une déduction du héros pas incohérente mais trop hâtive (le boitillement n'est pas assez valorisé). Mais à côté de ça on a des mises en situation brillantes, des personnages plutôt bien écrits (dont des rôles de femmes assez importants), de bons dialogues. La tension monte crescendo, l'action est bien rythmée, les accalmies entre deux grosses scènes passent assez bien.
La mise en scène est très dynamique, venant d'une série B des années 60, je n'attendais pas plus que des décors en carton-plâtre, une caméra statique et des acteurs au jeu théâtral : il n'en est rien, la caméra suit les personnages au plus près, les mouvements sont constants (je me demande si Spielberg ne serait pas un fan de ce film, ses mouvements de caméra sont parfois similaires), bien utilisés, ont souvent une signification et lorsque ce n'est pas le cas cela met purement en valeur l'action. Les décors sont très chouettes, bien utilisés ; les effets spéciaux fonctionne assez bien, on set que Hitchcock a été une référence ("The Birds") sauf qu'ici c'est utilisé avec plus de parcimonie, du coup ça fonctionne mieux. Les acteurs jouent avec leurs tripes, c'est très étonnant de voir un tel investissement pour un tel produit (peut-être le nom des scénaristes les aura motivés à donner leur maximum). Enfin, la musique, classique en son genre, fonctionne très bien.
Bref, même si la fin m'a fortement déçu, je me suis vraiment éclaté devant ce divertissement digne d'être un blockbuster. J'ai parlé de Spielberg mais à mon avis Sam Raimi aussi a été influencé par ce film, même si je ne saurais expliquer en quoi ; j'ai en tous cas beaucoup pensé à son "Drag me to hell" pendant le film.
Créée
le 16 oct. 2016
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