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Full Breakfast
Au même titre que le Magicien d’Oz, The Breakfast Club fait partie de ces films qui jouissent du statut de film culte aux Etats-Unis, alors qu’ils sont très peu connus dans nos contrées. Il suffit...
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le 28 mai 2014
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Plus irrités qu'émus
Même si ce "Breakfast Club" fascine toujours par sa radicalité - on ne semble quasiment jamais être ici dans le cinéma mainstream américain, tant Hughes privilégie l'observation minutieuse des personnages et le déroulé du temps -, et touche juste par instant grâce à la force de l'interprétation de certains de ces jeunes acteurs (malheureusement, Judd Nelson, qui porte sur ses larges épaules le rôle clé du film, celui par lequel l'auto-psychanalyse du groupe pourra advenir, est aussi le moins convaincant de la troupe… ce qui déséquilibre le film). Pourtant, malgré quelques moments scotchants, et le plaisir de quelques rares pauses musicales bien venues, on sort de "Breakfast Club" plus irrités qu'émus, car il y règne une lourdeur ingrate du fait de l'accumulation de tant de poncifs ultra-psychologisants sur les difficultés des adolescents face à un monde adulte qui ne les comprend pas. Bref, un film certainement juste et courageux, mais relativement indigeste ! [Critique écrite en 2009]
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Créée
le 12 sept. 2014
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