«The Misfits» est le dernier film de Renny Harlin, réalisateur dont j'apprécie particulièrement le travail. «Prison», son deuxième long-métrage, un film d'horreur ayant un petit statut culte, m'avait particulièrement marqué adolescent. Il est aussi très connu pour avoir réalisé une des meilleures suites des griffes de la nuit «Le cauchemar de Freddy». Harlin est aussi célèbre pour d'autres blockbuster à succès tel que «58 minutes pour vivre»; «Cliffhanger» ou encore «Peur Bleue». Une réputation qui n'est plus à faire et ne laissait en rien présager d'un tel désastre.
«The Misfits» raconte l'histoire d'une bande de Robin des bois se battant pour la justice en dépouillant des criminels. Pour leur prochaine mission, ils embauchent Richard Pace (Pierce Brosnan), un braqueur et champion de l'évasion, afin de les aider à voler l'or d'un riche prince arabe dans une prison, se servant de sa fortune pour financer le terrorisme.
Le film démarre plutôt correctement avec une présentation des personnages, aidé d'un montage très rythmé et accompagnée de la voix off d'un des protagoniste. Durant les 25 premières minutes, on accepte à peu près les bases. Passé la première demi-heure, le rythme redescend et nous offre un changement de ton aussi ennuyeux qu'improbable. Des dialogues inintéressants et inutiles tentant de donner une épaisseur artificielle aux personnages, un humour très lourd débarquant de manière impromptus, le film vire quasiment dans le registre de la comédie qui – évidemment – est une manière de pallier aux facilités scénaristiques et à une histoire à laquelle on ne croit pas une seconde.
C'est écrit avec les pieds, les personnages secondaires sont ridicules, les situations sont grotesques, le braquage de l'or devient anecdotique, le but étant d'accumuler des sketchs pas drôles... Ce sera certainement le pire film de braquage que j'ai visionné.
Un grand NON.