Critique n°181
Critique de films n°98


Cadre : Pendant longtemps j'ai voué une haine assez forte pour Blanche-Neige et tous ce qu'elle représentait.
Alors quand j'ai eu envie de revoir les classiques Disney, je me suis dit que je recommencerai par le premier, l'origine...


Développement : Bon, vu que je suis passé de 4 à 7, je suppose que je vais réussir à trouver des trucs à dire.


Déjà, il faut rendre à César ce qui est à César, sans Blanche-Neige, on aurait surement jamais eu tout ce qui a suivi. De plus, il faut remettre le film dans son contexte, on est dans les années 30, l'image de la femme que véhicule Blanche-Neige, bien que très cliché maintenant, était, tristement, pas si extravagante à cette époque, donc bon, malgré son coté niais et le fait qu'elle se résume à faire le ménage ; il serais un peu injuste de lui en tenir rigueur (en tout cas, pas au point de mettre 4/10 au film).


Bon, premièrement, Blanche-Neige, La joie de vivre incarnée, perfection sans défaut, c'est du moins l'image que j'en avais et c'est ce qui m'agacé chez elle, sa parfaite naïveté couplé avec son côté boniche heureuse...
Mais après avoir revu ce film, j'y met maintenant plus de nuance.
Déjà pour Sifflez en travaillant, parce que c'est vrai, en soit, faire les choses en musique, ou du mois couplé une tâche fastidieux avec quelque chose d'agréable, ça aide. En plus, ses airs douce et attentionnée ainsi que sa fibre maternelle, bah c'est pas une si mauvaise choses que cela en fait... Cette candeur est une bonne chose (surtout dans un monde où Grincheux nous prévient "Toutes les femmes, c'est du poison !".
Bon, après c'est sur que quand tu parle aux oiseaux et autres herbivores. ça aide à maintenir sa douceur...
Bon... Par contre ça reste une chose précieuse qui peux s'avéré vite agaçante (enfin sauf quand elle se joue de Grincheux bien sûr).


Maintenant, la Reine ; a l'inverse de Blanche-Neige (machinisme oblige), parait dénué d'expression (pas d'émotion, d'expression) un petit coup de colère de Temps et c'est marre.
Sombre et calme (face aux cris stridents de Blanche-Neige) arrive à apporter toute une aura glauque au média... Et tout ça juste parce qu'elle est moins belle... On notera tout de même le concept de s'enlaidir comme rarement ont à faire, pour pouvoir être la plus belle...
Deux scène en particulier reste en mémoire ; la scène de la potion, avant, par son machiavélisme, pendant, par son horreur (et sa musique), après, par sa laideur (et son rire). Et la scène finale de la reine... Je ne vous dirais qu'un mot : "A Table !".


Pour finir, les nains, tous ne sont développé au même niveau.
Le principal est clairement Grincheux, c'est le seul qui ne tombe pas sous charme de Blanche-Neige, du moins pas dans l'immédiat, c'est la résistance face aux charmes de la femme.
Viens ensuite, Prof, qui est le meneur du groupe, et donc l'un de ceux qui parle le plus, ainsi que Simplet et Atchoum qui sont les principaux éléments comiques du film.
Simplet d'ailleurs, est un peu la tête de turque de la fratrie, simplement équipé d'une houe, là où les autres ont des pioches, c'est lui que l'on envoie en éclaireur quand un danger peut pointé le bout de son nez...


Conclusion : En conclusion, Blanche-Neige et les 7 nains, bien qu'ayant un peu mal vieilli (et ayant le bonus prince insipide et tête à claque) reste une ode à l'accueil, à l'entre-aide, à la gentillesse.

Annagramme

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