Alors que l’on croyait Kenneth Branagh définitivement cantonné aux grosses productions, (voir ses notamment ses adaptation d’Agatha Christie), le cinéaste irlandais revient cette fois avec un film beaucoup plus personnel, une œuvre en noir et blanc dans laquelle il se replonge dans son enfance pour évoquer la lutte entre protestants et catholiques à la fin des années 60 à Belfast.
Dans un noir et blanc très beau, qui peut rappeler par moment des photos de Robert Doisneau, le cinéaste nous faire revivre la guerre civile en Irlande du Nord vu à travers les yeux d’un gamin de neuf ans.
Beaucoup moijs ambitieux et spectaculaire que les films l’on a pu voir au cours des précédents décennies concernant la guerre civile en Irlande, Kenneth Branagh lui opte pour une vision plus naïve, plus insouciante vu avant tout du point de vue de la famille, des amis et du quartier.
Dans un quasi huis clos, Branagh signe un drame historique et social emprunt de légèreté, de douceur et de sincérité. Un film plutôt attachant plein de nostalgie Mais avec une mise en scène et une réalisation trop théâtrale qui manque de souffle, de force, dans une reconstitution qui n’est pas à la hauteur de ce que pouvait être le projet. Bref, on est loin du Roma de Alfonso Cuarón qui reste un modèle du genre de ces dernières années.